Gérant de Paris-Charles de Gaulle, d’Orly et du Bourget, le groupe emploie 6 250 personnes en France et a été durement touché par la crise.
ADP a signé à l’unanimité un accord de résiliation de la négociation collective, fixant le nombre maximum de départs volontaires à 1150 – dont 700 ne seront pas remplacés -, permettant d’éviter les départs forcés, a annoncé mercredi la direction. le directeur des aéroports parisiens.
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« La direction s’engage à ne pas faire de départs forcés pour des raisons économiques jusqu’au 1er janvier 2022« A déclaré la direction, ajoutant que l’accord vise à »sauvegarder l’entreprise de manière durable«En gérant Paris-Charles de Gaulle, Orly et Le Bourget et employant 6 250 personnes en France, le groupe a été durement touché par la baisse d’activité due à la crise sanitaire.
Une série de trois conventions indissociables – rupture de convention collective (RCC), convention collective de performance (APC) et activité partielle de longue durée (APLD) – avait été proposée à la négociation par les syndicats représentant ADP SA le 31 août. La direction avait pris acte, le 5 novembre, de l’échec de la majorité des syndicats à signer les accords proposés.
« Afin de donner une nouvelle opportunité au dialogue social et d’éviter les suppressions d’emplois forcées au sein d’ADP SA, la direction a souhaité proposer un nouveau projet de convention collective de résiliation du contrat.« Selon le communiqué de presse précisant que cet accord avait été repris »les signatures unanimes des syndicats représentatifs« (CFE-CGC, CGT, Unsa). La rupture collective (RCC) permet des départs volontaires négociés par les syndicats.
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Comme toute l’industrie aéronautique, ADP a été durement touchée par la crise du Covid-19. En octobre, le trafic de l’aéroport de Paris a à peine atteint un quart de celui de l’année dernière.