La Commission européenne a approuvé une mesure belge de 280 millions d’euros pour soutenir ArcelorMittal Belgique dans la décarbonisation partielle de ses procédés sidérurgiques.
La mesure, selon la Commission européenne, contribuera à la réalisation des objectifs de la stratégie de l’UE en matière d’hydrogène, du Green Deal européen et du plan d’affaires du Green Deal, tout en aidant à mettre fin à la dépendance à l’égard des combustibles fossiles russes et à faire progresser rapidement la transition verte en ligne avec le plan REPowerEU.
La mesure de 280 millions d’euros soutiendra le projet d’ArcelorMittal de décarboniser partiellement sa sidérurgie à Gand, où elle exploite deux hauts fourneaux qui produisent du métal liquide chaud à partir d’un mélange de minerai de fer, de coke et de calcaire.
L’aide, qui prendra la forme d’une subvention directe et d’un prêt bonifié, permettra la construction d’une aciérie par réduction directe. Avec un nouveau four à arc électrique, l’usine remplacera l’un des deux hauts fourneaux existants. Le gaz naturel sera progressivement éliminé des processus de fabrication de l’acier et l’usine devrait être exploitée à l’aide d’hydrogène renouvelable.
L’usine devrait commencer à fonctionner en 2026 et devrait produire 2,3 millions de tonnes par an de fer à réduction directe à faible émission de carbone. Une fois achevé, le projet devrait éviter le rejet de plus de 50 millions de tonnes de dioxyde de carbone.
»Cette mesure de 280 millions d’euros permet à la Belgique de soutenir le plan d’ArcelorMittal de décarboner ses processus de production d’acier ».
Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence
»Cette mesure de 280 millions d’euros permet à la Belgique de soutenir le plan d’ArcelorMittal de décarbonisation de ses procédés sidérurgiques. Il contribuera à l’écologisation du secteur sidérurgique à forte intensité énergétique, conformément à l’engagement de l’UE en faveur d’une économie nette zéro et de distorsions de concurrence limitées », a commenté Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence.