Les Restos du cœur en danger de fermeture en France
Le président national des Restos du cœur, Patrice Douret, a récemment lancé un cri d’alarme sur la mauvaise santé financière de l’association. Si des fonds ne sont pas trouvés dans les trois prochaines années, les Restos du cœur risquent de fermer leurs portes en France.
En conséquence, les difficultés financières actuelles obligent déjà l’association à laisser de côté près de 150 000 bénéficiaires. Un chiffre alarmant qui montre l’urgence de la situation.
Cette année, le nombre de repas servis par les Restos du cœur a déjà augmenté de 47% par rapport à l’année précédente. Une situation qui est principalement due à l’augmentation de l’inflation, qui pèse lourdement sur les finances de l’association. Face à cette situation, les Restos du cœur doivent revoir leurs barèmes d’accueil.
Le manque de financement est estimé à 35 millions d’euros au niveau national. Heureusement, une partie de cette somme a déjà été renflouée grâce à des dons émanant de particuliers et du gouvernement. Cependant, le problème persiste et compromet l’accès aux repas pour les personnes les plus précaires, en particulier les étudiants et les retraités.
Pour tenter de remédier à cette situation, les responsables locaux prévoient une collecte de denrées exceptionnelle au mois d’octobre. L’objectif est de mobiliser le public et de récolter des ressources pour soutenir l’association.
La délégation aveyronnaise des Restos du cœur est également confrontée à des difficultés financières. Elle doit, entre autres, abandonner son entrepôt actuel pour faire face aux conséquences de cette situation.
Face à cette situation alarmante, les responsables de l’association lancent un appel aux dons pour tenter de combler ces difficultés financières. Les bénévoles aveyronnais se mobilisent également en organisant des événements pour rassembler des fonds, comptant sur la générosité du public.
La situation des Restos du cœur est critique. Il est maintenant essentiel que chacun se mobilise et apporte son soutien afin d’éviter la fermeture de cette association indispensable pour les personnes les plus précaires.
