Veronica Boquete, ancienne joueuse internationale, a révélé dans une interview accordée à Der Spiegel que le téléphone de Jennifer Hermoso aurait été piraté dans le but de la discréditer. Selon Boquete, cela faisait partie d’une stratégie de l’entourage de Luis Rubiales, ancien président de la Fédération espagnole, pour tenter de sauver la tête du président.
Cette affaire de piratage fait suite à un scandale survenu pendant la Coupe du monde féminine de football, où Jennifer Hermoso et Luis Rubiales ont été impliqués dans une affaire de baiser forcé. Des photos, des vidéos et d’autres éléments compromettants auraient été divulgués dans le but d’attaquer Hermoso et de ternir sa réputation.
Le scandale a été si retentissant que Luis Rubiales a été contraint de démissionner de son poste de président de la Fédération espagnole. Les révélations sur le piratage du téléphone de Hermoso ont renforcé les soupçons autour de Rubiales et ont précipité sa chute.
Ce n’est pas la première fois que des scandales de ce genre secouent le monde du football. La FIFA avait d’ailleurs interdit à Rubiales de contacter Hermoso, poussant ainsi le président à rechercher d’autres moyens pour tenter de la contacter.
Cette affaire met en lumière les enjeux de pouvoir et de manipulation qui entourent le football et la fragilité des joueuses face à de telles attaques. L’intimité et la réputation des athlètes doivent être respectées, quel que soit le niveau de rivalité entre les joueurs ou les équipes.
Il reste désormais à voir si des mesures seront prises pour prévenir de tels incidents à l’avenir et assurer une meilleure protection des joueurs contre les agissements malveillants. Le football féminin, en particulier, mérite d’être soutenu et protégé pour qu’il puisse prospérer dans un environnement sain et respectueux.