Le général Abdourahamane Tchiani s’autoproclame chef de l’État du Niger et justifie le coup d’État par la dégradation de la situation sécuritaire. Dans un discours diffusé aujourd’hui, le général Tchiani a déclaré que le gouvernement précédent n’avait pas réussi à faire face à la menace croissante des groupes terroristes dans la région et que l’intérêt supérieur de la nation exigeait une action immédiate. Il a promis de restaurer la stabilité et de mettre en place des réformes pour améliorer la sécurité du pays.
Le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, s’est réjoui du coup d’État au Niger. Dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux, Prigojine a salué « la détermination du général Tchiani à prendre des mesures pour protéger son pays ». Cette déclaration a suscité des inquiétudes quant à l’influence croissante de la Russie dans la région.
La junte au pouvoir a également accusé la France d’avoir violé l’espace aérien nigérien. Selon eux, un avion militaire français aurait violé l’espace aérien alors qu’il effectuait des vols de reconnaissance au-dessus du pays. La France a nié ces allégations et a appelé à la libération du président élu Mohamed Bazoum.
La France et les États-Unis ne reconnaissent pas le général Tchiani comme chef d’État légitime et appellent à la libération de Mohamed Bazoum. Dans une déclaration conjointe, les deux pays ont exprimé leur soutien au président élu et ont condamné les tentatives de renverser l’ordre constitutionnel au Niger. Ils ont également appelé à un retour à l’ordre démocratique et à la libération des personnes détenues.
L’Union européenne a condamné le coup d’État et a suspendu son appui budgétaire au Niger. Dans une déclaration, l’UE a déclaré que le recours à la violence pour obtenir le pouvoir était inacceptable et contraire aux principes démocratiques. Ils ont appelé à une transition pacifique et à la tenue d’élections libres et équitables.
Les États-Unis ont également condamné les efforts visant à renverser l’ordre constitutionnel au Niger et ont exprimé leur soutien au président Bazoum. Dans une déclaration, le département d’État américain a déclaré que ces actions étaient contraires aux aspirations démocratiques du peuple nigérien.
La junte au pouvoir a averti les anciens dignitaires cachés dans les ambassades et a mis en garde contre toute intervention militaire étrangère. Dans un communiqué, la junte a déclaré qu’elle ferait face à toute menace intérieure ou extérieure et protégerait la souveraineté du pays.
Le général Tchiani a assuré que la junte respectera ses engagements internationaux et a demandé la confiance des partenaires et amis du Niger. Il a déclaré que le Niger resterait un membre actif de la communauté internationale et que la junte travaillerait en étroite collaboration avec ses partenaires pour assurer la sécurité et la stabilité de la région.
Ces développements au Niger suscitent de vives inquiétudes quant à l’avenir politique et sécuritaire du pays. La situation évolue rapidement et il est essentiel de suivre de près les développements pour évaluer leur impact sur la stabilité régionale.
