La droite et le rallye national s’inquiètent d’une éventuelle restriction de liberté, certaines courses pouvant être réservées uniquement aux personnes vaccinées.
L’annonce est déjà controversée. Le Premier ministre Jean Castex a présenté lundi au Conseil des ministres un projet de loi établissant un système durable de gestion des urgences sanitaires. Avant de le présenter à l’Assemblée nationale dans la soirée. Le but du texte, selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, serait de « se préparer à la fin de l’urgence sanitaire le 1er avril 2021« et D » « établir un cadre juridique durable face aux crises sanitaires« .
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Le projet de loi prévoit expressément que « le Premier ministre peut, le cas échéant (…) subordonner la circulation des personnes, leur accès aux moyens de transport ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un test de dépistage qui établit que la personne n’est pas affectée ou contaminée, suite à un traitement préventif, y compris l’administration d’un vaccin ou un traitement curatif. « Et cela cependantEmmanuel Macron a précisé que le vaccin ne serait pas obligatoire dans le pays.
« Inconcevable », souffle le vice-président de LR
Le rassemblement national et le droit se sont immédiatement inquiétés d’une éventuelle restriction à la liberté de circulation, qui dans certains cas pourrait être soumise à la vaccination. « Si ce texte a vraiment été présenté, il doit être combattu pour tous les élus et citoyens attachés à la démocratie et aux libertés. Face à cette dérive insensée, c’est à nous de ramener le gouvernement à un semblant de raison!», Outré sur Twitter la présidente de la Marine nationale, Marine Le Pen. Un avertissement partagé par son numéro deux, Jordan Bardella, pour qui « on passe de l’absurde au totalitaire.«
« Que cachait Emmanuel Macron?», A de son côté interrogé le vice-président des républicains, Guillaume Peltier, sur Twitter. « Je croyais naïvement que dans notre patrie, le respect des libertés était la règle et ses restrictions l’exception. L’exécutif aurait-il tout le pouvoir de suspendre nos libertés sans examen parlementaire? Inconcevable», A conclu le député du Loir-et-Cher.
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