Dans un discours au Conseil constitutionnel, le président Emmanuel Macron a mis en avant la stabilité de la Ve République et a affirmé que la Constitution actuelle était la plus stable de l’histoire de la France. Il a répondu à la proposition de la gauche d’une VIe République en argumentant que cela ne serait pas dans l’intérêt du pays de changer de République. Cependant, le président a annoncé son intention d’élargir le champ d’application du référendum, sans préciser les domaines exacts concernés.
De plus, Emmanuel Macron a exprimé sa volonté de simplifier le recours au référendum d’initiative partagée, qui est actuellement assez contraignant. Cette mesure vise à encourager une plus grande participation citoyenne dans les décisions politiques du pays.
Le président a également annoncé l’ouverture d’une nouvelle étape de décentralisation, visant à donner plus de libertés et de responsabilités aux élus locaux. Cette mesure répond à la demande croissante de décentralisation de la part des régions et des municipalités.
Dans son discours, Emmanuel Macron a également souligné la nécessité d’une réforme constitutionnelle pour la Nouvelle-Calédonie, une collectivité française située dans le Pacifique Sud, ainsi que la question de l’autonomie de la Corse.
Enfin, le président a exprimé son souhait d’inscrire l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution, une mesure qui garantirait les droits des femmes et protégerait leur droit à la santé reproductive.
Ces annonces et propositions faites par le président Macron au Conseil constitutionnel représentent des changements significatifs dans la politique française et pourraient avoir un impact important sur l’avenir du pays. Les mesures visant à renforcer le référendum et à donner plus de pouvoir aux régions témoignent de la volonté du président de rendre le système politique français plus démocratique et plus décentralisé.