L’Inde a écrit une nouvelle page de l’histoire de l’exploration spatiale en réussissant un alunissage avec sa fusée Chandrayaan-3. Jusqu’à présent, seuls la Russie, les États-Unis et la Chine avaient réussi cet exploit sur la Lune.
Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a qualifié cet événement de « jour historique » pour le pays. Il a souligné que cet alunissage réussi pourrait ouvrir la voie à une collaboration entre les pays du Nord et du Sud dans la conquête spatiale.
Cette réussite indienne inspire particulièrement l’Afrique, qui connaît depuis une vingtaine d’années une véritable explosion d’initiatives dans le domaine spatial. Plusieurs pays africains, tels que l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya et la Tunisie, ont le potentiel de poser à leur tour une sonde sur la Lune.
Le Sénégal, quant à lui, envisage de mettre une sonde en orbite lunaire d’ici 2030. Il espère ainsi rejoindre le club très sélect des pays ayant réussi à atteindre notre satellite naturel.
Cependant, pour réaliser de telles missions spatiales, il faut mobiliser des fonds importants. Ces derniers peuvent être obtenus à partir des budgets nationaux ainsi que des investissements des bailleurs de fonds.
La conquête spatiale offre également de nombreux retombées positives. Elle permet de développer la recherche scientifique et l’industrie spatiale, stimulant ainsi l’économie et l’industrie des pays africains et émergents.
Les défis technologiques dans le domaine spatial sont nombreux, mais ils représentent également une opportunité de croissance pour ces pays. En surmontant ces défis, ils seront en mesure de développer leurs capacités industrielles et de renforcer leur position sur la scène internationale.
Ainsi, grâce à cet alunissage historique de l’Inde, de nouvelles perspectives s’ouvrent pour la conquête spatiale en Afrique et dans les pays émergents. La collaboration internationale et les investissements dans ce domaine promettent de belles avancées scientifiques et technologiques dans les années à venir.