Le réchauffement climatique a déjà des conséquences sur le tourisme en Méditerranée. Selon une étude récente, la fréquentation touristique a chuté de 10% au cours de la dernière année. Les touristes préfèrent désormais se rendre dans des destinations plus fraîches.
La canicule qui sévit dans la région a déjà provoqué des températures supérieures à 40 °C à l’ombre à Athènes en Grèce, causant des malaises chez les touristes. L’Italie et l’Espagne ont également été touchées par ce phénomène. Ces conditions météorologiques extrêmes ont un impact direct sur le tourisme, avec une baisse de 10% de la fréquentation par rapport à l’année précédente.
Selon les experts du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), la Méditerranée s’est déjà réchauffée d’1,5 °C depuis l’ère industrielle. Cette tendance devrait se poursuivre et la région pourrait connaître une augmentation de 2,2 °C d’ici 2040. Cela représente un danger supplémentaire avec l’augmentation des incendies, des précipitations extrêmes et de la montée des eaux.
Face à ces prédictions alarmantes, les villes de la région devront s’adapter rapidement aux changements climatiques. Yves Tramblay, hydrologue à l’Institut de recherche pour le développement, met en avant le risque accru de sécheresse lié à l’augmentation des températures et aux émissions de gaz à effet de serre.
Le secteur touristique devra également trouver des solutions pour survivre. Il devra s’adapter aux nouvelles conditions climatiques, en proposant par exemple des activités plus adaptées à la chaleur ou en développant des infrastructures pour lutter contre les conséquences des événements climatiques extrêmes.
Il est donc essentiel que les acteurs du tourisme prennent conscience de l’urgence d’agir pour sauvegarder cette industrie vitale pour la région méditerranéenne. Il en va de la survie économique de nombreuses entreprises, mais également de la préservation de l’environnement et de la biodiversité si précieuses à ces zones touristiques.
