Luisa Gonzalez, dauphine de Rafael Correa, est sortie vainqueur du premier tour de la présidentielle en Équateur, marquant ainsi une victoire pour le parti au pouvoir. Malheureusement, le scrutin a été entaché par la triste nouvelle de l’assassinat de Fernando Villavicencio, l’un des candidats favoris.
En plus de cet acte de violence politique, il est également inquiétant de constater que la violence des narcotrafiquants a été un élément marquant de ces élections. Les citoyens équatoriens se sont retrouvés confrontés à une atmosphère de peur et d’insécurité pendant la campagne électorale.
Malgré ces obstacles, Luisa Gonzalez a pu s’imposer en remportant 33% des voix, la propulsant ainsi en tête des candidats en lice. Son adversaire au second tour sera Daniel Noboa, candidat de droite, qui a récolté 24% des voix.
Le Conseil national électoral a rapidement réagi en déclarant que ces résultats nécessiteraient un second tour, qui se tiendra le 15 octobre prochain. Cet événement sera crucial pour l’avenir politique de l’Équateur, car il opposera les deux principales forces en présence.
Mais la surprise de ces élections reste la troisième position obtenue par Christian Zurita, qui a remplacé au pied levé Villavicencio après son assassinat. Ce dernier a réussi à rassembler près de 16% des voix, ce qui montre que les électeurs ont été sensibles à sa candidature.
Les prochaines semaines seront cruciales pour l’Équateur, alors que Luisa Gonzalez et Daniel Noboa se préparent à affronter un second tour électoral serré. Les enjeux sont de taille, car ils détermineront le visage politique que prendra le pays dans les années à venir.
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