Onclusive, une agence de relations publiques, a récemment licencié une partie de ses salariés au profit de l’intelligence artificielle (IA). Cette décision inattendue a surpris les syndicalistes, car 209 postes sur 383 vont disparaître au profit de l’IA.
La société affirme que cette modernisation permettra d’offrir un service plus rapide et plus fiable. Cependant, certains salariés spécialisés dans la veille médiatique sont inquiets car ils estiment que le service risque d’être dégradé. En effet, cette tâche nécessite des êtres humains capables de filtrer les articles parmi le flot d’informations.
L’avènement de l’IA pourrait également automatiser environ deux tiers des emplois actuels. Cependant, certains experts relativisent ce chiffre en mettant en avant les erreurs commises par les machines. Selon Nicolas Boutry, enseignant-chercheur à l’EPITA, il est toujours nécessaire d’avoir une intervention humaine pour contrôler les documents produits par l’IA.
Malgré les craintes suscitées par la substitution des emplois par l’IA, la maîtrise de ces programmes pourrait également ouvrir la voie à la création de nouveaux emplois. En effet, les personnes formées pour travailler en collaboration avec l’IA pourraient développer de nouvelles compétences et exercer des métiers encore inconnus à ce jour.
Ces changements radicaux dans le monde du travail soulèvent de nombreuses questions et préoccupations. Les entreprises, les employés et les syndicats doivent trouver des solutions pour permettre la coexistence harmonieuse entre l’IA et les êtres humains, tout en préservant les emplois et en garantissant la qualité des services.
