Les auteurs du coup d’État au Niger ont vivement critiqué la réprobation internationale à leur égard et ont dénoncé les sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Selon eux, ces mesures ont causé d’importantes souffrances aux populations nigériennes, en particulier en ce qui concerne l’accès aux produits pharmaceutiques, aux denrées alimentaires et à l’électricité.
Dans un effort pour apaiser les tensions, une délégation de chefs religieux nigérians musulmans a été accueillie par le régime militaire au Niger. Cette initiative a été réalisée avec l’accord du président nigérian Tinubu, qui dirige également la Cedeao. L’objectif de cette délégation est de trouver des solutions pacifiques à la crise en cours.
Le chef du régime militaire au Niger a déclaré être ouvert au dialogue et à la diplomatie pour résoudre la situation. Malgré cela, la Cedeao maintient sa position privilégiant la voie diplomatique mais a ordonné la mobilisation de sa force militaire en attente.
Actuellement, les détails concernant une éventuelle intervention militaire de la Cedeao en Afrique de l’Ouest n’ont pas été dévoilés. Cependant, le président ivoirien a affirmé que celle-ci devrait avoir lieu rapidement, soulignant l’importance de résoudre la crise au Niger.
En réaction à ces menaces d’intervention, le régime militaire au Niger a fait une mise en garde envers un proche du président Bazoum, laissant entendre que des représailles pourraient être entreprises en cas d’intervention armée.
La situation au Niger reste tendue alors que les différents acteurs cherchent des solutions pour sortir de cette crise politique. La Cedeao continue d’œuvrer en faveur d’une résolution pacifique, bien qu’elle n’exclue pas l’option militaire si nécessaire. Pendant ce temps, les populations nigériennes endurent les conséquences économiques et humanitaires des sanctions et attendent avec appréhension de voir comment cette crise se résoudra. « Cable Chronicles » suivra de près les développements de cette affaire.
