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Un champ de pierres anciennes dans la ville de Carnac, dans le nord de la France, a été balayé pour faire place à une chaîne de quincailleries. France 24 Jeudi signalé.
« Le site a été détruit », a déclaré l’archéologue de Carnac Christian Obeltz à l’Agence France Presse à propos du trésor préhistorique local. Les 39 pierres mesuraient de deux à quatre pieds de haut et auraient environ 7 000 ans.
Alors que ces pierres particulières se trouvaient à proximité d’un site protégé où 3 000 pierres similaires connues sous le nom de menhirs existent, le terrain sur lequel ils se trouvaient n’était pas protégé. En août dernier, chaîne de quincaillerie Monsieur bricoleur a demandé avec succès un permis de construire sur le terrain pour y installer un nouveau magasin.
Le maire de Carnac, Olivier Lepick, a déclaré à l’AFP que ces pierres en particulier étaient « de faible valeur archéologique » et que le site avait été inspecté avant le début des travaux, comme l’exige la loi.
La Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Bretagne, qui gère des sites culturels tels que les champs de menhirs de Carnac, a publié en début de semaine un communiqué déclarant compte tenu « de l’incertitude et néanmoins des vestiges, tels que révélés par des contrôles, des dégradations d’un site de valeur archéologique n’a pas été établie ».
Obeltz n’est pas d’accord. L’archéologue affirme que les autorités locales n’ont pas enquêté correctement sur le site et n’ont pas nié que les pierres maintenant nettoyées étaient des menhirs. « Il n’y a pas eu de fouilles archéologiques pour savoir si les pierres étaient des menhirs ou non », a déclaré Obeltz. Prolongation AFP.