Un homme de 51 ans, Patrice Charlemagne, a été retrouvé mort à son domicile de Rosendaël, à Dunkerque, avec douze coups de couteau. Les autorités ont initialement soupçonné un cambriolage violent, mais cette hypothèse a été écartée lorsque Justine J., la compagne de la victime, a avoué le meurtre lors de sa garde à vue.
Le couple formé par Patrice Charlemagne et Justine J. était en proie à des difficultés selon leur entourage. Des fouilles effectuées au domicile ont révélé des éléments liés à l’affaire, tels que des gants, une lampe torche, deux couteaux ensanglantés et un ordinateur portable appartenant au couple.
Justine J. occupe un poste d’élue à la mairie de Dunkerque et est une intellectuelle reconnue, titulaire d’un doctorat en littérature française et maîtresse de conférence à l’université du Littoral. Son arrestation a suscité la surprise dans le milieu académique et politique.
Lors de son interrogatoire, des éléments troublants ont été relevés, notamment une entaille sur sa main gauche correspondant à celle d’un gant retrouvé sur les lieux du crime. Des tensions au sein du couple avaient été rapportées par des proches de la victime.
Patrice Charlemagne était quant à lui professeur d’université et directeur du département « techniques de commercialisation » de l’université. Passionné de musique, il jouait notamment du saxophone.
L’enquête se poursuit et les résultats de la garde à vue de Justine J. seront bientôt communiqués par le parquet de Dunkerque. L’affaire continue de susciter l’émoi dans la région, notamment en raison du statut social élevé des personnes impliquées. Les habitants de Rosendaël et de Dunkerque attendent de connaître les motivations précises de ce drame qui a bouleversé leur communauté.