Le roi Felipe VI a désigné le chef du Parti populaire, Alberto Nuñez Feijoo, pour tenter de devenir président du gouvernement espagnol par le biais du Parlement. Cependant, cette investiture est vouée à l’échec car il ne dispose que de 172 voix sur les 176 nécessaires.
Malgré des différends récents, le leader conservateur a remercié Vox pour son soutien et entretient des relations normales avec eux. Cette décision a été saluée par certains, tandis que d’autres la critiquent en raison des positions controversées de Vox.
De son côté, le leader socialiste Pedro Sanchez a préféré laisser le champ libre à son adversaire, tout en affirmant que l’investiture de M. Nuñez Feijoo serait un échec. M. Sanchez espère à son tour tenter d’être investi pour renouveler son mandat, mais la partie est loin d’être gagnée.
Il peut cependant compter sur 171 voix, notamment celles du PSOE, de Sumar (partenaire de gauche radicale) et des partis qui ont soutenu la précédente législature. Malgré cela, il devra surmonter de nombreux obstacles et négocier avec d’autres partis pour atteindre les 176 voix nécessaires à son investiture.
La décision du roi Felipe VI était délicate, évitant ainsi de s’immiscer directement dans la vie politique espagnole. Cependant, cette situation politique complexe laisse les Espagnols dans l’incertitude quant à la formation d’un nouveau gouvernement et à la gouvernance future du pays.
Cette impasse politique prolongée démontre une fois de plus les divisions profondes et les difficultés de formation d’un gouvernement stable en Espagne. Les citoyens espagnols restent donc en attente d’une solution politique qui permettrait de surmonter ces obstacles et de garantir une gouvernance efficace pour l’avenir du pays.
