Les tarifs réglementés de l’électricité vont augmenter de 10% à partir du 1er août, touchant près de 23 millions de ménages français, selon une annonce récente. Cette augmentation suscite des inquiétudes quant à l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence, car les nouveaux acteurs seraient en grande partie responsables de la hausse des factures.
En effet, le prix du kilowattheure a augmenté de plus de 60% au cours des dix dernières années, et l’ouverture du marché à la concurrence y est pour quelque chose. Dans le calcul des tarifs réglementés, le nucléaire et les prix sur le marché de gros sont pris en compte. De plus, le coût de production de l’électricité thermique, notamment le prix du gaz, joue un rôle dans les prix sur le marché européen.
En France, les tarifs de l’électricité intègrent également l’offre et la demande, et le manque d’électricité nucléaire en ce moment a un impact sur les prix. En 2022, EDF, le principal fournisseur d’électricité en France, a produit 280 térawattheures d’électricité, soit une baisse de plus d’un quart par rapport à l’année précédente. Cette diminution de la production a connu des effets sur la disponibilité de l’électricité et a ainsi influencé les tarifs.
Malgré cela, grâce au marché européen de l’électricité, la France a pu faire face à ses pics de consommation en 2022. Ce marché a permis de compenser les baisses de production et d’assurer un approvisionnement suffisant en électricité pour les consommateurs français.
En conclusion, l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité en France suscite des inquiétudes quant à l’ouverture du marché à la concurrence. Les facteurs tels que le coût de production, l’offre et la demande ainsi que le manque d’électricité nucléaire ont un impact sur les prix. Néanmoins, grâce au marché européen, la France a pu continuer à satisfaire la demande en électricité malgré les baisses de production.