Le gouvernement japonais a été informé par la Corée du Nord du lancement imminent d’un satellite. Les garde-côtes japonais ont émis une alerte concernant le lancement d’une fusée satellite prévu entre le 24 et le 31 août, dans trois zones de danger différentes. Kim Jong-un, chef d’État nord-coréen, considère le développement d’un satellite espion militaire comme une priorité pour faire face aux actions militaires des États-Unis. Les États-Unis et la Corée du Sud soupçonnent la Corée du Nord de développer un nouveau missile balistique intercontinental similaire à un lanceur de satellites.
La Corée du Sud considère ce lancement comme une violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et condamne cet acte illégal. Le Japon a appelé à annuler le lancement et se prépare à toute éventualité en prenant toutes les mesures nécessaires. Les services de renseignement sud-coréens pensent que la Corée du Nord pourrait tenter ce lancement avant le 9 septembre, date du 75e anniversaire de la fondation du régime.
Lors de la dernière tentative de lancement en mai, la fusée s’était abîmée en mer Jaune peu après son décollage. Les manœuvres américano-sud-coréennes, appelées « Ulchi Freedom Shiel », ont débuté pour répondre aux menaces de la Corée du Nord. Cependant, la Corée du Nord condamne ces exercices militaires et avertit de la possibilité d’une guerre thermonucléaire si les exercices impliquent une provocation nucléaire.
Face à la menace nord-coréenne, les dirigeants des États-Unis, de la Corée du Sud et du Japon se sont réunis lors d’un sommet et ont annoncé des exercices militaires conjoints et la mise en place d’un canal de communication d’urgence. Cette mesure vise à prévenir la menace nord-coréenne et à assurer une coordination efficace entre les trois pays en cas de besoin.
