La France, dernier élève des pays développés

Cours de mathématiques au Liceo Michelet à Nice, 30 mai 2017.

Ce n’est plus une surprise, et depuis longtemps: les élèves français ne sont pas bons en maths. Loin de là. Selon les résultats de l’enquête Trends in International Mathematics and Science Study (Timss), menée en mai 2019 sur un échantillon de 4186 enfants CM1 et 3874 adolescents sur 4est, La France est le dernier des pays de l’Union européenne, avec des résultats similaires à ceux de la Roumanie.

Il est également avant-dernier dans les pays de l’OCDE, devant le Chili. À l’autre bout du spectre, on trouve les pays qui surclassent les sondages: Singapour, Hong Kong, la Corée du Sud, Taïwan et le Japon se disputent la tête du classement en CM1 comme en 4.est.

Article réservé à nos membres Lire aussi « Une seule réalité persiste à rendre moins évident l’image de l’excellence mathématique: la sous-représentation des femmes »

Avec un score de 485 points en maths et 488 en sciences, les élèves de CM1 réalisent les mêmes performances que le dernier sondage Timss, en 2015: ils ne se sont ni améliorés ni régressés, et restent « Significativement » en dessous des moyennes internationales de pays comparables au nôtre, précise le Département de l’évaluation, des perspectives et des performances de l’éducation nationale (DEPP), qui publie trois notes analysant les résultats.

Stable

En revanche, les élèves de 4est il n’avait pas été noté depuis la première édition de Timss en 1995. La baisse de niveau est spectaculaire, avec une note moyenne en baisse de 47 points. À ce moment-là, 5 étudiantsest ont été évalués et leur score était de 46 points inférieur à 4est. En d’autres termes, les élèves de 4 ansest aujourd’hui est 5est depuis hier.

READ  EN DIRECT - Olivier Véran: "le premier objectif de la vaccination est de réduire le nombre de formes sévères"

Comment expliquer un tel abandon? La réussite et l’échec à l’école sont toujours multifactoriels, personne n’ose dénoncer un seul coupable. Aussi parce que, lorsque plusieurs réformes éducatives sont lancées simultanément et font progresser le pays (comme au Portugal), il est difficile de mesurer l’impact de chacune. Mais la formation initiale et continue des enseignants a sans aucun doute beaucoup à voir avec cela.

« Par définition, l’enquête Timss évalue ce qui a été fait et non ce qui est fait », Edouard Geffray, directeur général de l’enseignement scolaire

Il y a d’abord le parcours des enseignants du primaire, dont la plupart sont issus des sciences littéraires et humaines. «Au moment où les futurs enseignants arrivent à la maîtrise et commencent leur formation, la plupart n’ont pas fait de mathématiques depuis plusieurs années., rappelle Edouard Geffray, directeur général de l’enseignement scolaire (DGESCO), qui pointe « Forte corrélation » entre la baisse des compétences des étudiants français et le sentiment de « manque d’entraînement » sur ces domaines, qui revient d’étude à étudier dans la bouche des professeurs. Sur ce point, la France a progressé. En 2015, 53% des élèves de CM1 avaient un enseignant sans formation en mathématiques au cours des deux dernières années. Ils ne sont que 23% en 2019.

Vous avez 56,31% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here