Au moins cent personnes ont été exécutées en Arabie saoudite depuis le début de l’année, selon les dernières informations. Amnesty International dénonce un « mépris glaçant pour le droit à la vie » de la part des autorités saoudiennes, soulignant que le pays est régulièrement critiqué pour ses graves violations des droits humains.
Les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux sont également préoccupés par les actions de l’Arabie saoudite. Certains individus ont été condamnés à mort pour des tweets ou pour des délits liés à la drogue.
Selon les organisations non gouvernementales (ONG), l’Arabie saoudite figure parmi les pays qui appliquent le plus la peine de mort, aux côtés de la Chine et de l’Iran. Depuis l’arrivée au pouvoir du roi Salmane en 2015, le nombre d’exécutions a considérablement augmenté.
Ces accusations de violations des droits humains ont terni l’image du prince héritier Mohammed ben Salmane, compliquant ses relations avec les Etats-Unis. Le prince héritier avait initié une série de réformes économiques et sociales et cherchait à moderniser l’image du pays, mais les exécutions massives ont révélé une face sombre du pays.
Le gouvernement saoudien n’a pas encore réagi à ces accusations, mais il a toujours défendu sa politique stricte en matière de crimes. Cependant, la communauté internationale continue d’exercer une pression sur l’Arabie saoudite pour qu’elle mette fin à ces violations des droits humains et respecte le droit à la vie de tous ses citoyens.
