Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’oppose fermement à une proposition de Xavier Bertrand visant à accorder une ristourne sur le prix des carburants. Selon le ministre, cette proposition aurait un coût exorbitant de 12 milliards d’euros et ne serait pas en adéquation avec les engagements budgétaires du gouvernement.
Dans une déclaration récente, Bruno Le Maire a souligné que le gouvernement avait déjà mis en place une ristourne de 30 puis 10 centimes à l’automne 2022, ce qui a représenté un coût considérable de 8 milliards d’euros. Selon lui, ces mesures ont déjà été prises pour alléger le fardeau des automobilistes.
Le ministre a également fait valoir que la lutte contre le réchauffement climatique et la fin de la politique du « quoi qu’il en coûte » ne favorisent pas une nouvelle remise sur les carburants. Il a souligné l’importance de promouvoir des alternatives plus durables et respectueuses de l’environnement.
Pendant l’été, les prix des carburants ont connu une augmentation significative, avec des prix moyens s’élevant à 1,8240 euro le litre pour le gazole et 1,9171 euro pour le super SP95-E10. Cette hausse des prix a été ressentie par les automobilistes à travers le pays, ce qui a suscité des inquiétudes quant à l’impact sur leur pouvoir d’achat.
Cependant, certaines stations-service TotalEnergies ont maintenu leurs prix en dessous de la barre des 1,99 euro jusqu’à la fin de l’année, ce qui a eu une incidence sur la moyenne nationale. Cela a été perçu comme une bouffée d’oxygène pour de nombreux automobilistes qui cherchent à faire des économies.
Malgré les appels en faveur d’une nouvelle remise sur les carburants, le ministre Bruno Le Maire reste ferme sur sa position. Il insiste sur l’importance de poursuivre les efforts visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir des alternatives plus propres, ce qui est en ligne avec les objectifs du gouvernement en matière de développement durable.
Cette décision du ministre de l’Économie a suscité des réactions mitigées de la part du public, avec certains soutenant sa position et d’autres exprimant leur mécontentement face aux prix élevés des carburants. Le débat sur cette question continue de faire rage, et il reste à voir quelles mesures seront finalement prises pour répondre aux préoccupations des automobilistes.