Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, a récemment exprimé sa préoccupation quant à la compétitivité des constructeurs européens sur le marché des voitures électriques face à leurs homologues chinois. Selon lui, une hausse des coûts de production rend cette compétitivité impossible à atteindre.
Cependant, Tavares soutient que Stellantis, en tant qu’entreprise, possède une crédibilité importante dans le domaine des voitures électriques. Au premier semestre, les ventes de voitures électriques de Stellantis ont connu une croissance impressionnante de 24%.
Pour rendre les véhicules électriques plus accessibles aux classes moyennes, Stellantis propose la mise en place d’un leasing social d’environ 100 euros. Selon Tavares, il est essentiel de garantir la rentabilité des véhicules électriques, afin qu’ils puissent rester abordables et ainsi contribuer efficacement à l’objectif de mobilité propre.
Actuellement, Stellantis fabrique 12 véhicules électriques en France et possède une gigafactory ainsi que plusieurs usines sur le sol français. Malgré cela, Tavares souligne que la compétitivité coût des constructeurs chinois est de 25% supérieure à celle des constructeurs européens.
Le PDG met en garde contre l’ouverture du marché européen aux importations de véhicules électriques chinois, soulignant qu’une telle situation rendrait difficile pour les constructeurs européens de rivaliser avec leurs concurrents chinois.
Malgré cette concurrence chinoise, Tavares reste confiant dans la capacité des acteurs européens à se battre et à rester compétitifs. Il mentionne notamment les avancées technologiques de la plateforme STLA medium avec une autonomie de 700 kilomètres.
Tavares encourage également les partenariats stratégiques et une approche pragmatique pour faire face à la concurrence chinoise. Il met en garde contre les conséquences pour la société européenne si aucune action n’est entreprise pour faire face à cette « invasion » chinoise sur le marché des voitures électriques.
Enfin, Stellantis a annoncé son intention de commercialiser la Citroën C3 à un prix attractif de 25 000 euros d’ici la fin de l’année, dans le but de rendre les voitures électriques plus accessibles pour les consommateurs européens.
