Hélène Carrère d’Encausse, première femme à la tête de l’Académie française, est un symbole de la reconnaissance des femmes dans la carrière littéraire. Élue en 1999 suite à la démission de Maurice Druon, elle a toujours refusé le titre de « secrétaire perpétuelle » au féminin. Selon elle, la fonction de la tête de l’Académie est impersonnelle et transcende la personne qui l’incarne. Elle estime également que la forme grammaticale neutre, qui se superpose avec le masculin en français, doit être utilisée.
Hélène Carrère d’Encausse, écrivaine et historienne française, est désormais connue comme la première femme à occuper le poste prestigieux de la tête de l’Académie française. Son élection en 1999, à la suite de la démission de l’écrivain Maurice Druon, a marqué un tournant dans la reconnaissance des femmes dans la carrière littéraire.
Malgré son rôle de leader de l’institution académique, Hélène Carrère d’Encausse a toujours refusé l’usage du titre de « secrétaire perpétuelle » au féminin. Pour elle, cette fonction est impersonnelle et transcende le genre de la personne qui l’incarne. En utilisant le masculin neutre, elle souhaite mettre en avant l’universalité de la langue française.
Dans un entretien récent, Hélène Carrère d’Encausse a expliqué sa vision sur l’utilisation de la forme grammaticale neutre. Selon elle, le français possède déjà cette possibilité de superposer le masculin avec un sens neutre. Pour cette pionnière qui a élargi les horizons des femmes dans le domaine littéraire, il s’agit d’une façon de promouvoir l’égalité linguistique.
Cette prise de position d’Hélène Carrère d’Encausse suscite des débats au sein de la communauté linguistique. Certains soutiennent son argument selon lequel la forme neutre évite la discrimination de genre, alors que d’autres estiment qu’elle est superflue et trouve ses limites dans la complexité de la langue française.
En tant que première femme à occuper cette fonction honorifique, Hélène Carrère d’Encausse a ouvert la voie à de nombreuses autres femmes dans le monde de la littérature. Son parcours exemplaire et son engagement pour l’égalité des sexes ne cessent d’inspirer et de marquer l’histoire de la carrière littéraire des femmes en France.
