Inséré par Pierre Ménès 19 décembre 2020
Trois matchs de boulets de canon à la fin de l’année. Lors du match d’ouverture à 17h, Metz a battu un côté terne de Lens. Même si les Sang et Or ont plutôt dominé et tenu le ballon, ils manquaient de trop de fraîcheur et de précision. Le premier but de Lorraine a été marqué par Nguette sur un ballon bloqué – sinon Leca était là – et le second par l’excellent Boulaya avec un joli centre en fin de match. Nous parlons beaucoup de Lens, pourquoi il est promu et pourquoi c’est Lens. Cependant, on peut voir qu’au classement il n’y a qu’un seul point de différence entre les deux équipes et aussi Metz a un chemin intéressant, surtout connaissant les gros problèmes qui ont affecté l’entreprise dans le secteur offensif entre la blessure de Niane et la vente de Diallo à Strasbourg dans les derniers jours du marché.
A 19h, un OM épuisé mentalement est surveillé au Vélodrome da Reims. Champenois a ouvert le score sans marquer de but contre son terrain de Nagatomo. La Marseillaise a égalisé lors de la première période de jeu de Thauvin, recevant une livraison de la tête de Benedetto, mettant fin à un joli coup. Après le reste, les joueurs de Villas-Boas ont essayé, mais n’ont pas eu l’énergie de casser le verrou de Reims. Le problème à Marseille est que le danger ne peut venir que de joueurs très ciblés. Lorsqu’ils sont plus ou moins en contrôle, cela devient beaucoup plus difficile pour l’OM, qui n’a donc pris qu’un point en deux matches cette semaine.
Et puis dans la soirée Lyon a facilement dominé un Nice qui, entraîné par Vieira ou Ursea, est toujours coupé par cinq partants et commet toujours autant d’erreurs monumentales en défense. Le premier but de Lyon est venu d’un penalty inutile infligé par Nsoki. Le second sur un passage de Boulaya directement à Kadewere à l’entrée de la surface. Au troisième, toute la défense se lance sur la passe laser de Depay à Kadewere qui offre le but à Toko-Ekambi. Et enfin, Benitez est situé au centre de Dubois et offre le quatrième à Aouar. Vous ne pouvez pas gagner un match contre une équipe de niveau lyonnais en étant si faible défensivement.
Encore une fois, que ce soit Vieira ou Ursea, cette équipe est orpheline du sens du placement et de l’aura de Dante. Et quand Schneiderlin, Lees-Melou et Dolberg manquent, c’est trop pour une équipe où les autres recrues sont terriblement décevantes, à part Gouiri qui a marqué contre son ancienne équipe. Du côté lyonnais, l’environnement et l’attaque ont donné entière satisfaction et j’espère que les habitants du Rhône ne perdront pas Memphis dans quelques jours. Son départ serait un désastre pour le club l’année où l’OL pourra disputer le titre.
Pierrot