Il n’y a guère de conférence de presse où André Villas-Boas ne fasse pas sensation. Avant celle prévue à l’OM-Munich ce week-end, il a attendu la dernière question pour paniquer l’écriture sportive, répondant désormais à une question sur ses motivations, tout en s’assurant pendant l’été de rester en jouer la Ligue des Champions avec ce groupe, malgré les adieux de son ami Andoni Zubizarreta: « C’est le Trophée des Champions que nous voulons absolument gagner, c’est un premier but. Et évidemment, si nous pouvons qualifier l’OM pour la Ligue des Champions dans une deuxième saison, ce serait un très bon résultat. Qualifier l’OM était un rêve pour nous, maintenant il le faut. être un rêve de remporter un titre, sinon il fera faillite. Ce club a raté la Ligue des champions depuis sept ans, les incompétents sont ceux qui étaient ici et n’ont pas pu. » Rudi Garcia, mais aussi Marcelo Bielsa, apprécieront.
Une bataille pour le podium qui n’est pas facile
Ceci est pour le module. Après tout, force est de reconnaître que l’entraîneur de l’OM est dans tous les sens: le dernier entraîneur marseillais à avoir mené l’OM pendant deux saisons consécutives en Ligue des champions est Didier Deschamps et disposait alors du plus gros budget de la division. : Le Qatar ne s’était pas encore intéressé au PSG, Monaco n’avait toujours pas de président russe. André Villas-Boas doit se battre contre le PSG de Neymar, MBappé, Di Maria et Icardi, mais aussi un Monaco qui peut aligner un trio offensif pour 100 millions d’euros (Volland-Ben Yedder-Gelson Martins), mais aussi Lyon et Lille, tandis que sur le podium, il ne reste que trois places disponibles. Face à tant d’opposition, il est vrai, Rudi Garcia avait échoué en 2018, comme Marcelo Bielsa en 2015, à la quatrième place maudite. AVB a une occasion en or de réussir là où ils ont échoué, et comme la formule a été transmise à la postérité avec Didier Deschamps, « personne ne peut l’enlever ». Vous devez encore terminer sur le podium.
Quelle garantie pour l’avenir?
Et pour rester dans le jeu il vaut donc mieux avoir un concurrent direct avec l’ASM ce week-end. Pour se renforcer, le terrain marseillais peut compter sur de bonnes statistiques. Ce qu’on appelle un paradoxe compte tenu de la faiblesse de la campagne européenne des Phocéens avec 5 défaites en 6 matchs, peut aussi être vu comme une petite entreprise: cette saison, l’OM a remporté tous les matchs qui ont suivi un match européen. « Être irrégulier dans une équipe de haut niveau est la pire des situations. Une équipe comme Rennes, qui a bien débuté en championnat, est dans une position, même si elle peut revenir, de méfiance. Jusqu’à présent, nous avons réussi à revenir, j’espère que ce sera à nouveau comme ça » Souligne AVB. Une optimisation du capital de rêve qui fait rêver. Comme à Rennes, en leur temps, la séquence des défaites en LDC avait été fatale pour Alain Perrin ou Elie Baup à Marseille. Villas-Boas, quant à lui, a réussi à résister à la tempête. Cependant, ce n’est pas une fin en soi. L’OM compte actuellement 24 points, 81 à distribuer. Peut-être pas pour rienAndré Villas-Boas a pris rendez-vous en février pour son extension. Plus que depuis le mercato, il veut savoir si son équipe est encore capable de jouer les premiers rôles en Ligue 1. Cela peut le mettre en position de force comme de faiblesse. Une longue séquence de matches de L1 commence avec Monaco, sans la Coupe des Champions. La deuxième phase du championnat en un sens. C’est à l’OM d’être aussi efficace que lors du premier.