La réforme judiciaire controversée sera votée ce lundi à la Knesset malgré la contestation massive des Israéliens. La réforme vise à réduire l’autorité de la Cour suprême en annulant sa capacité d’annuler des lois ou des décisions gouvernementales qui ne répondent pas aux critères de légalité.
Des manifestations ont eu lieu depuis janvier pour contester cette réforme, mais elles ont perduré et se sont intensifiées ces dernières semaines. La mobilisation de ce week-end, qui a vu une marche entre Tel-Aviv et Jérusalem, a donné un second souffle au mouvement de contestation.
Malgré la contestation, la loi devrait être adoptée car le Premier ministre et ses alliés ont les voix nécessaires. La véritable crise viendra lorsque la Cour suprême devra se prononcer sur la légalité de cette loi.
Il y a un risque d’essoufflement du mouvement de contestation, mais l’ampleur de la mobilisation de ce week-end peut lui donner un second souffle. La contestation peut se durcir avec la résistance des réservistes militaires et des grèves potentielles.
Les manifestations en Israël sont généralement pacifiques, mais il y a un risque de radicalisation et de violences si le gouvernement reste inflexible.
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