Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a choisi le Nord pour organiser sa rentrée politique, marquant ainsi son ambition de préparer l’après-Macron. Pour symboliser ses ambitions présidentielles, il a opté pour un jeu typique de la région, la bourloire. Cet événement attend quelques centaines de personnes, dont plusieurs ministres, et prévoit des tables rondes sur les attentes des classes populaires.
Cette rentrée politique est interprétée par de nombreux observateurs comme une contre-offensive après sa non-nomination à Matignon. Gérald Darmanin se positionne comme un candidat capable de faire barrage à l’extrême droite et se tourne déjà vers 2027. Il cherche à montrer qu’il peut endosser un autre rôle que celui de ministre de l’Intérieur, mettant notamment l’accent sur l’ascenseur social, l’éducation, le pouvoir d’achat et le partage de la valeur.
Le ministre envisage de rassembler des politiciens de divers horizons lors de cet événement, dans le but de se présenter comme un candidat capable de fédérer au-delà des clivages partisans. Cependant, certains élus de la majorité critiquent cette initiative et craignent qu’elle ne nuise à Emmanuel Macron, actuel président de la République.
Gérald Darmanin espère profiter de cette rentrée politique pour rattraper son déficit de popularité, et pour cela, il devra faire adopter la réforme de l’immigration, l’un de ses principaux objectifs. Le ministre de l’Intérieur prépare déjà son calendrier pour les années 2024 et 2025, avec d’autres événements prévus en France après sa rentrée politique dans le Nord.
