Pratt & Whitney, une filiale de RTX, anticipera une charge de 3 à 3,5 milliards de dollars en raison de problèmes causés par des contaminants dans certains de ses moteurs. Les moteurs en question, les PW1100G-JM, sont utilisés sur les Airbus 320neo et doivent désormais subir une inspection prématurée en raison d’un défaut dans une poudre de métal fabriquée par le groupe. Bien qu’il n’y ait pas de danger immédiat, ce problème risque d’entraîner une usure prématurée des moteurs. Environ 1 200 moteurs pourraient être potentiellement concernés par cette situation.
Dans le cadre de cette inspection anticipée, entre 2023 et 2026, 600 à 700 moteurs supplémentaires seront inspectés, s’ajoutant ainsi aux révisions déjà prévues. Par conséquent, davantage d’appareils devront être immobilisés, ce qui risque de perturber les plannings des compagnies aériennes. Ces contraintes entraîneront également des compensations pour les perturbations causées.
Avant l’ouverture de la Bourse de New York, le titre de RTX a chuté de 3,5% en raison de cette annonce. Cette situation soulève des inquiétudes tant pour Pratt & Whitney que pour les compagnies aériennes qui dépendent de leurs moteurs. Les autorités compétentes examinent désormais les mesures à prendre pour remédier à ce problème et minimiser les perturbations potentielles dans le secteur de l’aviation.
Cet incident met en lumière l’importance du contrôle qualité dans l’industrie aéronautique et souligne la nécessité d’une vigilance constante pour garantir la sécurité et la fiabilité des moteurs d’avion. Les moteurs défectueux peuvent avoir des conséquences coûteuses et potentiellement dangereuses, ce qui explique pourquoi cette situation attire l’attention des médias et du public.
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