Les élections sénatoriales ont confirmé la domination de la droite et du centre au Sénat, selon les résultats officiels publiés hier. Gérard Larcher, réélu dans les Yvelines, se réjouit du renouvellement sénatorial et espère être reconduit à son poste de président du Sénat.
Les Républicains, principal parti de droite, constatent une légère érosion mais estiment avoir environ 140 sénateurs. De leur côté, le groupe Union centriste d’Hervé Marseille espère augmenter ses membres et atteindre une soixantaine de sénateurs.
En revanche, les macronistes ont subi des revers en raison de leur faible ancrage local. La secrétaire d’État à la Citoyenneté, Sonia Backès, a été battue en Nouvelle-Calédonie par l’indépendantiste Robert Xowie. Malgré cela, le chef de file des macronistes, François Patriat, reste confiant quant au maintien de plus de 20 membres dans leur groupe.
Le groupe socialiste devrait rester la deuxième force du Sénat avec 64 sénateurs. Les socialistes ont également signé des accords avec les communistes et les écologistes dans une quinzaine de départements.
Au niveau local, la gauche est majoritaire à Paris avec huit sénateurs, tandis que la droite a obtenu quatre sièges. Une victoire historique a été marquée par l’entrée de Yannick Jadot et Ian Brossat, représentants des écologistes, au Sénat.
Enfin, le Rassemblement national fait son retour au Sénat avec trois sénateurs. Ce résultat marque une renaissance pour le parti d’extrême droite après des années d’absence à cette institution.
Ces élections sénatoriales confirment une tendance politique déjà observée. La droite et le centre conservent leur domination au Sénat, tandis que les macronistes et les écologistes cherchent à renforcer leur présence. La gauche, bien qu’encore en deuxième position, cherche également à revenir en force grâce à des alliances avec d’autres partis. Le nouveau Sénat, qui sera bientôt en place, devra donc faire face à des enjeux politiques importants dans les mois à venir.
