Le plan prolonge un train germano-néerlandais exploité par Arriva.
Arriva Nederland possède trois EMU Flirt 3 à trois tensions.
Un « train des trois pays » qui reliera l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique devrait commencer à fonctionner à partir du changement d’horaire de décembre.
Le service fonctionnera une fois par heure dans chaque direction depuis Aix-la-Chapelle, en Allemagne, via les villes néerlandaises de Heerlen et Maastricht jusqu’à la ville belge de Liège. Il s’agira d’une extension du service express régional horaire qu’Arriva Nederland exploite depuis 2019 d’Aix-la-Chapelle à Maastricht dans le cadre d’une concession accordée par la province néerlandaise du Limbourg et d’un contrat avec l’autorité régionale des transports publics d’Aix-la-Chapelle.
Cela doublera la fréquence des liaisons régionales transfrontalières entre le Limbourg et Aix-la-Chapelle ainsi que la liaison Liège – Maastricht – Aix-la-Chapelle.
Cette annonce fait suite à la signature d’un accord entre le ministre fédéral belge des Transports, Georges Gilkinet, la secrétaire d’État au ministère néerlandais des Infrastructures, Vivianne Heijnen, et Maarten van Gaans-Gijbels, responsable des transports publics au gouvernement régional du Province néerlandaise du Limbourg.
L’accord décrit les moyens pour les opérateurs – Arriva Nederland, DB Regio et Chemins de fer nationaux belges (SNCB) – de commencer à préparer le début des opérations.
Le service sera exploité à l’aide des EMU Stadler Flirt 3 d’Arriva Nederland, qui peuvent fonctionner avec une électrification de 1,5 kV cc aux Pays-Bas, une électrification de 3 kV cc en Belgique et une électrification de 15 kV 16,7 Hz ca en Allemagne. Des dispositions ont été prises pour le personnel de cabine, qui viendra des Pays-Bas et de Belgique, tandis que divers problèmes pratiques, notamment les tarifs et la billetterie, sont toujours en cours de résolution.
Arriva Nederland possède huit EMU Flirt 3 à trois tensions et avait prévu de commencer à exploiter le service complet en 2018. Cependant, l’Autorité nationale belge pour la sécurité ferroviaire a refusé d’accorder l’autorisation d’opérer en Belgique car les trains n’étaient pas équipés d’ETCS, malgré un manque de l’ETCS sur le tronçon belge de l’itinéraire.