Les 23 championnes du monde espagnoles ont pris une décision radicale en refusant de jouer et en quittant la sélection nationale. Ce choix radical fait suite au refus de démission de leur président, Luis Rubiales. Les joueuses ont fermement condamné les comportements qui ont porté atteinte à la dignité des femmes.
Lors d’une assemblée générale extraordinaire de la fédération espagnole, Luis Rubiales a présenté ses excuses. Il affirme que le baiser polémique était spontané, mutuel et consenti. Malgré ces arguments, Rubiales refuse de démissionner et attaque même le « faux féminisme » qui, selon lui, « ne cherche pas la vérité ».
Face à cette situation, le gouvernement espagnol a rapidement réagi en demandant des mesures urgentes pour remettre de l’ordre au sein de la fédération. Il appelle également à la démission de Luis Rubiales. Les médias espagnols annoncent d’ailleurs que celui-ci devrait présenter sa démission lors de l’assemblée générale de la fédération.
Le geste controversé de Rubiales a provoqué de nombreuses réactions, notamment de la part de la Fifa. L’instance internationale du football condamne fermement ce comportement et demande des sanctions appropriées.
En réponse à cette affaire, les procédures internes de la Fédération espagnole concernant les questions d’intégrité ont été ouvertes. Il est maintenant primordial pour l’instance de rétablir la confiance des joueuses et du public envers l’organisation du football espagnol.
Cette situation met en lumière une fois de plus les tensions et les problèmes liés à l’égalité des sexes dans le sport. Il est essentiel que les instances dirigeantes prennent des mesures concrètes pour prévenir de tels incidents à l’avenir et pour garantir un environnement sûr et respectueux pour tous les acteurs du football.
