La France lance une campagne de vaccination contre les infections liées aux papillomavirus humains (HPV) dans les établissements scolaires, s’inspirant ainsi du modèle australien. Cette décision a été prise suite à l’importante diminution des contaminations observée en Australie grâce à la vaccination contre les HPV.
Les taux de vaccination en France restent cependant faibles, avec seulement 45,8% des jeunes filles de 15 ans et 6% des jeunes garçons ayant reçu au moins une dose de vaccin. Pourtant, plus de 6400 personnes développent chaque année un cancer lié aux HPV en France.
Dans le cadre de cette campagne, tous les élèves de 5ème se verront proposer de se faire vacciner, mais l’injection ne sera pas obligatoire. Cette décision a été prise afin de respecter les choix individuels, tout en augmentant la couverture vaccinale contre les HPV.
L’Australie est considérée comme un modèle en ce qui concerne la vaccination contre les HPV, grâce à ses campagnes menées dans les écoles depuis 2007. Ces campagnes ont obtenu des résultats positifs, avec une baisse significative des infections et des hospitalisations liées aux HPV.
Le gouvernement français vise donc à reproduire ces résultats en augmentant fortement la couverture vaccinale grâce à cette campagne dans les établissements scolaires.
Les médecins soulignent l’importance de la vaccination précoce, avant l’exposition aux HPV, pour prévenir les risques de cancer liés à ces infections.
La France collabore également avec l’Australie dans le cadre du G7 cancer pour développer des actions concrètes dans ce domaine.
Grâce à cette campagne de vaccination dans les établissements scolaires, la France espère donc sensibiliser davantage la population et prévenir les risques de cancer liés aux HPV. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de lutte contre le cancer et de promotion de la santé publique.
