Vladimir Poutine le 22 décembre 2020 à Moscou. – Aleksey Nikolskyi / SPUTNIK / SIPA
Une querelle comme une autre? Pas dedans Russie.
Vladimir Poutine Mardi, il a signé une loi qui accordera l’immunité à vie aux anciens présidents russes, et non plus uniquement pour les actes accomplis dans le respect de leur devoir.
Ce nouveau texte prévoit qu’un ancien président russe « ne peut être poursuivi pénalement ou administrativement ». En outre, il ne peut être arrêté par la police, soumis à un interrogatoire ou à une fouille.
La loi étend l’immunité
La version précédente du texte offrait déjà l’immunité aux anciens présidents russes, mais précisait que cette dernière ne s’appliquait qu’aux actions accomplies pendant leur mandat.
Cette nouvelle loi fait partie des amendements constitutionnels validés cet été lors d’un vote national qui a également donné la Le président Poutine la possibilité de rester au pouvoir jusqu’en 2036.
Il peut être privé de son immunité sous certaines conditions
Un ancien président russe peut encore être privé de son immunité en cas d’allégations de « haute trahison ou autres crimes graves », confirmées par la Cour suprême et constitutionnelle, puis validées par les deux tiers des membres des chambres basse et haute du Parlement. Le nouveau texte indique également que les anciens présidents bénéficieront d’un siège à la chambre haute du parlement, ce qui leur accorde également l’immunité.
Ces amendements, qui concernent «les garanties d’un président de la Fédération de Russie qui n’exerce plus ses fonctions, et des membres de sa famille», ne précisent cependant pas clairement que les proches d’anciens chefs d’État en bénéficieront également. protection identique.
Le mois dernier, ces changements ont alimenté les rumeurs d’un possible départ de Vladimir Poutine pour des raisons de santé, informations démenties par le Kremlin.