
WALL STREET CLÔTURE LA PREMIÈRE SESSION DE L’ANNÉE AVEC UN AUTOMNE CLAIR
par Gertrude Chavez-Dreyfuss
NEW YORK (Reuters) – La Bourse de New York a commencé l’année avec une forte baisse de la session malgré les records établis lors des premières négociations alors que la prudence prévalait à la veille des deux élections sénatoriales en Géorgie qui décideront des marges. États-Unis Joe Biden, au milieu des préoccupations persistantes concernant l’épidémie de COVID-19.
L’indice Dow Jones, également affecté par la forte baisse de Boeing, a reculé de 382,59 points (-1,25%) à 30 223,89 après un record de 30 674,28.
Le plus grand S & P-500 a perdu 55,42 points, ou 1,48%, à 3700,65. Il a atteint un sommet historique en début de séance à 3769,99.
Le Nasdaq Composite, pour sa part, recule de 189,84 points (-1,47%) à 12 698,45 points.
Il s’agit de la plus forte baisse en pourcentage depuis le 28 octobre pour Dow et S&P et le 9 décembre pour le Nasdaq.
Wall Street s’était cependant ouverte à la fin de 2020, motivée par l’espoir que les campagnes de vaccination contre les coronavirus favoriseront la reprise économique et la croissance des bénéfices des sociétés cotées.
« La bataille sénatoriale en Géorgie plane sur les marchés. C’est là que résident les incertitudes pour les investisseurs qui ont décidé que la crise du COVID-19 serait largement derrière eux plus tard dans l’année », déclare Rick Meckler, partenaire. des investissements Cherry Lane dans le New Jersey.
Les deux sièges attribués mardi détermineront une majorité au Sénat américain et affecteront la capacité de Joe Biden à mettre en œuvre ses plans en termes de fiscalité et de relance économique.
En valeur, Boeing a perdu 5,3% après avoir abaissé la recommandation de «sous-performance» de Sanford Bernstein.
Le constructeur de voitures électriques Tesla, quant à lui, a progressé de 3,42% après avoir annoncé près de 500000 livraisons en 2020, un chiffre supérieur aux attentes des investisseurs.
(Version française Camille Raynaud, édité par Bertrand Boucey)