Une manifestation non autorisée en soutien aux Palestiniens à Paris le 19 octobre 2023 a mis en lumière une tendance croissante à la répression des mouvements sociaux en France. En effet, depuis 2017, plus d’une trentaine de groupes politiques ou d’associations ont été dissous, et de nombreuses manifestations ont été interdites, que ce soit contre la réforme des retraites ou en soutien à la Palestine.
Cette répression s’est intensifiée après l’attaque terroriste du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, ce qui a entraîné des appels à manifester et des protestations dans les universités en soutien aux Gazaouis. Les positions politiques de la gauche et de l’extrême gauche dénonçant un risque de génocide ont également suscité des controverses.
Face à cette montée de tensions, le ministre de la justice a publié une circulaire demandant une réponse ferme et rapide face à l’antisémitisme et à l’apologie du terrorisme. Cette répression s’inscrit dans un tournant répressif entamé après les attentats islamistes de 2015, avec une réponse policière musclée à de nombreux mouvements sociaux.
Cette répression s’est traduite par une augmentation des violences policières et une brutalisation du maintien de l’ordre, inversant le paradigme sur le droit de manifester en France. En effet, la liberté de manifester est devenue l’exception, avec des interdictions plus fréquentes, et des interdictions de meetings politiques ainsi que des convocations policières de personnalités de l’opposition ont été observées.
Ce durcissement du maintien de l’ordre inquiète de nombreux observateurs, qui dénoncent une restrictions des libertés fondamentales en France et un recul de la démocratie. Cable Chronicles continuera de surveiller de près l’évolution de la situation et de fournir des mises à jour régulières sur ces événements.
