PARIS, 19 octobre (Reuters) – Le fabricant de produits pharmaceutiques Merck (MRCG.DE) a déclaré mercredi qu’il faisait l’objet d’une enquête officielle par un tribunal français pour avoir divulgué des informations trompeuses sur son médicament thyroïdien Levothyrox.
Mario-Pierre Stasi, l’avocat de Merck, a déclaré que l’entreprise continuera à coopérer avec les autorités sur la question et que l’ensemble du processus judiciaire doit pouvoir suivre son cours.
Merck a déclaré qu’une décision d’un juge de la ville française de Marseille ne concernait en aucun cas la nouvelle formule du produit Levothyrox, mais la manière dont la société avait fourni des informations lors du passage de l’ancienne à la nouvelle formule.
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En mars 2022, la plus haute juridiction française, la Cour de cassation, a confirmé un arrêt de la cour d’appel de Lyon de 2020 condamnant Merck à payer 1 000 euros (982,30 $) chacun pour indemniser plus de 3 300 personnes touchées par des problèmes de thyroïde en France après avoir changé la formule du médicament. en 2017.
Les plaignants ont accusé Merck de ne pas avoir fourni suffisamment d’informations concernant les changements de produits.
Ils ont déclaré que la décision de Merck de retirer le lactose du médicament pour le rendre plus facile à manipuler avait entraîné des effets secondaires tels qu’une perte de mémoire, une prise de poids et des palpitations.
(1 $ = 1,0180 euros)
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Recommandations de Sudip Kar-Gupta, Dominique Vidalon et Myriam Rivet ; Montage par Dominique Vidalon et Jan Harvey
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