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Le Comité International Olympique a approuvé l’ajout du surf parmi plusieurs nouveaux sports cette année. A l’approche des jeux, FRANCE 24 se penche sur la discipline, son histoire, ses spécificités et les embûches que devront affronter les 40 athlètes dans les vagues japonaises.
En surf, la mer dicte les règles : si une vague tombe, les surfeurs peuvent « filer dans le tube » dans sa canne ; s’il s’agit d’une vague déferlante, on s’attend à ce qu’ils démontrent des trucs et des manœuvres.
Cette année, les meilleurs surfeurs du monde fêteront le leur débuts olympiques sportifs en compétition sur la spectaculaire côte pacifique du Japon.
« Les surfeurs doivent profiter au maximum de la vague », explique Michel Plateau, directeur technique national de la Fédération française de surf. « Il y a des critères assez précis pour juger en termes d’engagement, de puissance, d’aisance et d’innovation. Les surfeurs obtiennent une note globale sur 10 pour ces derniers. »
Cinq juges évaluent les surfeurs sur chaque vague. Les deux scores les plus élevés d’un surfeur sont ensuite combinés pour un total général.
Les vagues de Tokyo nécessitent un entraînement particulier, explique Jérémy Florès de l’équipe de France de surf. « Ce sont surtout des petites vagues, il faut donc se préparer différemment : travailler davantage la tonification, faire un régime et être vraiment le plus léger possible, pour pouvoir aller le plus vite possible sur les petites vagues. »
Longtemps considéré comme un loisir, le surf est devenu pro dans les années 1990.
« Inclure le surf aux Jeux Olympiques pour la première fois est une reconnaissance pour notre sport. Elle est désormais véritablement perçue comme un sport à part entière et pas seulement une activité de plage », a déclaré Jacques Lajuncomme, président de la Fédération française de surf.
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