Nazanin Zaghari-Ratcliffe : l’Iran condamne une association caritative anglo-iranienne à un an de prison

« NazaninL’avocat de Free Nazanin a été convoqué aujourd’hui par la justice et informé de l’échec de l’appel sur sa deuxième affaire », a écrit la campagne Free Nazanin sur son compte Twitter officiel, ajoutant qu’« il n’y a pas eu d’audience devant le tribunal ».

« Peine de 1 + 1 an confirmée par le juge Babai, tribunal 54. Pas encore de date de convocation pour la prison », a écrit la campagne.

Zaghari-Ratcliffe a été condamné fin avril à une deuxième peine de prison et à une interdiction de voyager pour diffusion de propagande anti-régime. Elle a été détenue pour la première fois dans un aéroport de Téhéran en avril 2016 après des vacances pour voir sa famille avec sa fille.

Elle a été accusée de travailler avec des organisations qui tentaient de renverser le régime iranien et a par la suite été condamnée à cinq ans de prison.

L'Iran condamne à une nouvelle peine à perpétuité l'œuvre caritative anglo-iranienne Nazanin Zaghari-Ratcliffe

Zaghari-Ratcliffe et son employeur, la Fondation Thomson Reuters, ont nié à plusieurs reprises les allégations d’espionnage contre elle.

Après le dernier revers de son affaire, Zaghari-Ratcliffe a demandé à s’entretenir avec le Premier ministre britannique Boris Johnson, dans l’espoir qu’il obtiendra sa libération avec la délégation iranienne se rendant à Glasgow pour la COP26.

« Nazanin a demandé à parler au Premier ministre – il a invité le président iranien à Glasgow le mois prochain pour la #COP26 – il est temps pour lui de s’asseoir avec les Iraniens et de mettre enfin un terme », a tweeté samedi la campagne Free Nazanin.

Zaghari-Ratcliffe a reçu la protection diplomatique britannique en 2019 et a été désignée prisonnière d’opinion par Amnesty International.

Il a fait au moins trois grèves de la faim pendant sa détention, l’une d’entre elles dans une tentative désespérée de se faire soigner pour des nodules aux seins et un engourdissement des membres. En février dernier, sa famille a déclaré qu’elle croyait contracté le Covid-19 à la prison d’Evin en dehors de Téhéran.

En 2019, ses partisans ont affirmé qu’elle avait été transférée dans le service psychiatrique d’un hôpital de Téhéran et s’était vu refuser les visites de son père.

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Briant Desroches
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