L’évolution du coronavirus-2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2), due à des mutations, a conduit à l’émergence de nombreuses variantes. De nombreuses variantes du SRAS-CoV-2 ont été signalées comme plus virulentes que la souche d’origine et ont été classées comme variantes d’intérêt (VOC) et variantes d’intérêt (VOI).
Parmi les COV du SRAS-CoV-2, la variante Delta s’est avérée hautement transmissible et capable d’échapper à la protection immunitaire induite à la fois par l’infection naturelle et la vaccination contre le coronavirus 2019 (COVID-19). Récemment, plusieurs rapports d’infections vaccinales révolutionnaires sont disponibles, qui ont remis en question l’efficacité des vaccins COVID-19 disponibles contre les variantes du SRAS-CoV-2.
Elle étudie: Investigation des infections vaccinales par la stratégie vaccinale lors de la vague du variant Delta en France. Crédit d’image : AePatt Journey/Shutterstock.com
Informations sur l’étude
En France, plus de 89 % de la population éligible a été complètement vaccinée avec différentes stratégies de vaccination. Lorsque cette étude a été menée au Centre national de référence des virus respiratoires à Lyon, en France, de nombreux chercheurs ont été sensibilisés à des infections de rupture du variant delta (VBI) du SRAS-CoV-2 avec une charge virale élevée.
De nombreuses études ont également indiqué que la durée et le niveau des réponses immunitaires humorales et cellulaires variaient selon le type de vaccin administré. Dans cette étude observationnelle, maintenant disponible sur medRxiv * préimpression sur serveur, les scientifiques ont décrit les caractéristiques du VBI chez des individus entièrement vaccinés en France. Les participants ont été vaccinés selon l’une des cinq stratégies de vaccination différentes.
Dans la présente étude, les scientifiques ont collecté des échantillons positifs pour le SRAS-CoV-2 dans les laboratoires d’essais communautaires de Biogroup où le séquençage génomique complet était disponible. L’un des critères suivis par les chercheurs lors de la collecte de l’échantillon était que tous les participants devaient être testés positifs pour le SRAS-CoV-2 au moins deux semaines après avoir été complètement vaccinés.
Ces participants ont reçu une vaccination homologue avec les vaccins Pfizer-BioNTech (BNT162b2) ou Moderna (ARNm 1273). La vaccination homologue consiste à recevoir deux doses du même type de vaccin.
Le troisième groupe de participants a été vacciné avec une vaccination hétérologue avec AstraZeneca et Pfizer-BioNTech (ChadOx1 / BNT162b2). Un autre groupe a reçu des vaccins à dose unique de Johnson & Johnson (Ad26.COV2.S) ou AstraZeneca (ChadOx1). Cette étude a été enregistrée sur ClinicalTrials.gov.
Résultats de l’étude
L’étude actuelle comprenait un total de 1 630 VBI de patients qui avaient été complètement vaccinés entre février et juillet 2021. Les auteurs ont séquencé 1 366 échantillons et ont rapporté que 94,1 % de l’échantillon représentait la variante Delta.
Parmi le Delta-VBI, les individus vaccinés avec BNT162b2 étaient les candidats à la vaccination les plus fréquemment signalés (79,1%), suivis de ChadOx1 (9,2%) et de l’ARNm-1273 (7,0%).
En France, le nombre de VBI dans chaque tranche d’âge a augmenté à la mi-août. Cependant, l’âge moyen des cas Delta-VBI différait significativement en fonction de la stratégie de vaccination. Cette étude a rapporté que le Delta-VBI présentait principalement des symptômes bénins sans différence selon la stratégie de vaccination.
Les valeurs seuils médianes du cycle de réaction en chaîne par polymérase de transcription inverse (RT-PCR) au moment du diagnostic étaient significativement différentes entre les cas symptomatiques et asymptomatiques pour le groupe BNT162b2 uniquement. Fait intéressant, cette étude a révélé que plus de 75 % des Delta-VBI se sont produits dans les trois mois suivant la vaccination, quelle que soit la stratégie de vaccination.
De plus, les chercheurs ont observé que 50 % des VBI se produisaient moins d’un mois après qu’un individu ait terminé le schéma de vaccination à deux doses. Cette étude a révélé que les VBI se trouvaient principalement dans les tranches d’âge les plus jeunes, ce qui pourrait être dû à l’assouplissement des gestes barrières.
Conclusion
Les auteurs ont mis en évidence certaines des lacunes de cette étude, dont les limites liées aux politiques vaccinales françaises. Par exemple, la taille limitée de l’échantillon pour les vaccins non messagers à base d’acide ribonucléique (ARN) et la grande différence dans les taux de vaccination entre les différents groupes d’âge.
L’étude actuelle rapporte qu’un VBI léger a été détecté dans les laboratoires communautaires au cours de la propagation de la variante Delta. Les scientifiques ont également signalé que le VBI se produisait principalement dans les trois mois suivant la vaccination complète, quel que soit le type de vaccin administré. Dans l’ensemble, les scientifiques ont recommandé de poursuivre la surveillance VBI pour comprendre l’efficacité de la stratégie de vaccination de rappel.
*Avis important
medRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, orienter la pratique clinique / les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations consolidées.