La variante anglaise du coronavirus circule en région parisienne. Mardi matin sur France 2, Martin Hirsch, directeur de l’AP-HP, a confirmé les craintes que la mutation virulente du SRAS-Cov 2, originaire de Grande-Bretagne, soit présente dans la région la plus dense de France. «Oui, c’est à Paris. […] Il a été retrouvé dans un laboratoire parisien sur un patient de la région parisienne », a-t-il annoncé, volontairement vague. Quant à savoir si ce patient était «sous contrôle», il a admis qu’il n’était pas responsable, ce qui signifierait que la personne n’est pas hospitalisée.
Il y a actuellement « dix cas suspects ou confirmés » de la variante britannique en France, a indiqué le ministre de la Santé quelques minutes plus tard sur RTL. Olivier Véran a souligné que sa transmissibilité probablement plus grande « inquiète » les autorités.
« C’est une variante qui nous inquiète et pour laquelle nous utilisons des moyens logistiques et diagnostiques très importants », a-t-il déclaré. Bien que cette variante « ne circule pas massivement en France », l’argumentation est suivie « comme du lait en feu ». «Toutes les personnes rentrant en France d’Angleterre doivent avoir été testées» et «il y a des quarantaines quand il y a des doutes».
L’Angleterre et l’Écosse ont annoncé lundi leur maîtrise totale face à la flambée de l’épidémie de Covid-19, attribuée à la nouvelle variante du virus B.1.1.7. Désormais appelé VOC 202012/01, il a été détecté en novembre au Royaume-Uni.
En France, un premier cas a été confirmé en France le 25 décembre, à Tours, d’un Français arrivé de Londres quelques jours plus tôt. Un deuxième cas a été retrouvé en Corse sur une personne revenant de Londres, a annoncé lundi l’agence régionale de santé corse.