© Reuters. PHOTO DE FICHIER: Un homme passe devant le logo Nissan à la Nissan Gallery de Yokohama, Japon, le 29 novembre 2021. REUTERS / Androniki Christodoulou
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PARIS (Reuters) – L’Etat français soutient une refonte de l’alliance Renault-Nissan et ne s’opposera pas à un rééquilibrage des parts que les deux constructeurs automobiles détiennent l’un dans l’autre, rapportent mardi Les Echos.
Les Echos, citant des sources anonymes, ont déclaré que le président français Emmanuel Macron a assuré le Premier ministre japonais Fumio Kishida lors des entretiens entre les deux dirigeants à Paris lundi.
L’Elysée n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire. Renault (EPA 🙂 a refusé de commenter.
Dans leurs discussions, qui portent sur la manière de réorganiser une alliance de longue date entre les deux constructeurs automobiles, Renault espère persuader Nissan (OTC 🙂 d’investir dans son activité EV, tandis que Nissan cherche à vendre une partie de 43 % de la participation de Renault dans Nissan pour mettre les deux partenaires sur un pied d’égalité.
L’État français est le premier actionnaire de Renault avec une participation de 15 %. Renault est à son tour le principal actionnaire de Nissan avec une participation de 43%, bien plus que ce que détient Nissan dans le constructeur automobile français.
« Il n’y a plus de blocus majeur », précise Les Echos, citant une source proche du dossier. « Il s’agit simplement de rassurer les différents acteurs sur le fait que les deux gouvernements sont d’accord. »
Selon deux sources citées par le journal, le ministre français des Finances Bruno Le Maire a adressé une lettre circonstanciée à ses homologues japonais confirmant le soutien de Paris à cette refonte de l’alliance.