La France connaîtra une faible croissance au premier semestre alors que les perspectives nuageuses de l’INSEE frappent

La France connaîtra une faible croissance au premier semestre alors que les perspectives nuageuses de l’INSEE frappent

PARIS – L’économie française est sur la bonne voie pour une croissance marginale au premier semestre de cette année, INSEE a déclaré mardi l’agence de statistiques, ajoutant que l’impact des grèves sur les réformes des retraites sur la croissance dépendra de leur durée.

La deuxième plus grande économie de la zone euro devrait afficher une croissance trimestrielle de 0,2 % tant au premier qu’au deuxième trimestre, contre 0,1 % enregistré au cours des trois derniers mois de l’année dernière, INSEE a déclaré dans ses perspectives pour le premier semestre 2023.

INSEE L’économiste en chef Julien Pouget a déclaré que cela signifiait que l’économie devrait croître d’environ 0,4 % au cours des deux derniers trimestres de 2023 pour atteindre la croissance annuelle de 1 % que le gouvernement prévoit dans son budget.

En décembre INSEE il avait prévu que l’économie augmenterait de 0,1 % au premier trimestre, puis de 0,3 % au deuxième trimestre.

INSEE il a déclaré dans sa dernière mise à jour que les perspectives dépendaient également de la durée d’une série de grèves sur les réformes des retraites. La France a connu mardi le troisième jour de grève dans les transports publics, le secteur de l’énergie et certaines écoles depuis que le gouvernement a dévoilé ses plans de réforme des retraites le 10 janvier.

Pouget a déclaré qu’une série de grèves de grande ampleur en 1995 sur plusieurs semaines n’avait coûté à l’économie que 0,2 point de pourcentage de croissance et « au plus » autant en 2019 lors d’une série de grèves ensuite, notamment sur la réforme des retraites.

En ce qui concerne l’inflation, INSEE il a déclaré que le taux annuel devrait passer de 6,0% en janvier à 5,0% en juin, la pression sur les prix de l’énergie s’atténuant après une hausse de 15% des prix réglementés de l’énergie en février.

Les prix alimentaires deviendraient un moteur de pression inflationniste plus important que les prix de l’énergie, maintenant l’inflation sous-jacente, qui exclut les prix volatils tels que l’énergie, à ou près de 5,7 % jusqu’au premier milieu de 2023.

INSEE c’est une agence gouvernementale mais ses prévisions sont indépendantes.

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Amelie Durand
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