Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian s’exprime lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion avec le secrétaire général de l’OTAN et le ministre français de la Défense à Paris, France, le 10 décembre 2021. Bertrand Guay / Pool via REUTERS / Fichiers photo
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PARIS, 11 janv. (Reuters) – L’Iran et les puissances mondiales sont encore loin de tout accord pour relancer l’accord nucléaire de 2015 malgré quelques progrès fin décembre, a déclaré mardi le ministre français des Affaires étrangères.
Les pourparlers indirects entre l’Iran et les États-Unis sur le renflouement de l’accord nucléaire iranien de 2015 ont repris le 3 janvier.
Les diplomates occidentaux ont indiqué qu’ils espéraient une percée d’ici fin janvier ou début février, mais de fortes divergences subsistent avec les questions les plus difficiles toujours non résolues. L’Iran a rejeté tous les délais imposés par les puissances occidentales.
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« Les discussions sont en cours. Elles sont lentes, trop lentes et cela crée un décalage qui met en péril la possibilité de trouver une solution qui respecte les intérêts de toutes les parties », a déclaré Jean-Yves le Drian lors d’une audition parlementaire.
« Des progrès ont été réalisés fin décembre, mais nous sommes encore loin de conclure cet accord. »
Le huitième cycle de pourparlers, le premier sous la direction du nouveau président iranien intransigeant Ebrahim Raisi, a repris après avoir ajouté de nouvelles exigences iraniennes à un texte de travail.
L’Iran refuse de rencontrer directement les responsables américains, ce qui signifie que les autres parties – la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne et la Russie – doivent faire la navette entre les deux parties.
Il ne reste que peu de choses de cet accord, qui a levé les sanctions contre Téhéran en échange de restrictions sur ses activités nucléaires. Puis le président Donald Trump en a retiré Washington en 2018, réimposant les sanctions américaines, et l’Iran a par la suite violé de nombreuses restrictions nucléaires de l’accord et a continué à aller beaucoup plus loin.
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Reportage de John Irish ; édité par Arshad Mohammed et Jonathan Oatis
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