Le chef des chemins de fer belges critique les règles du COVID-19 « siège de fenêtre uniquement »

La compagnie nationale des chemins de fer belge, la SNCB, menace de suspendre les trains pour la côte si la réglementation gouvernementale sur la capacité de transport ne change pas.

Dans le cadre de nombreuses nouvelles mesures face à une troisième vague de COVID-19, seuls les sièges de fenêtre peuvent être occupés dans les trains vers des destinations côtières populaires.

Mais dans une lettre au gouvernement fédéral belge, Sophie Dutordoir, PDG de la SNCB, dit que c’est « ingérable ».

L’avertissement a été envoyé au gouvernement avant les vacances de Pâques, une fois de plus sous l’égide des restrictions COVID-19.

A Bruxelles, les bars et restaurants ne peuvent proposer que des plats à emporter, les gens doivent rentrer chez eux avant 22h et les élèves ne reviendront pas enseigner en personne après les vacances de Pâques.

Les déplacements non essentiels restent autorisés à l’intérieur du pays, mais les masques doivent être portés dans les transports en commun et dans les espaces publics.

Dans la lettre, Dutordoir demande que les mesures soient abandonnées ou que le gouvernement impose des restrictions sur les lieux où les gens peuvent voyager.

Si le gouvernement n’intervient pas, la compagnie ferroviaire dit qu’elle pourrait être contrainte de fermer les lignes les plus fréquentées pour des raisons de sécurité.

Cela survient lorsqu’un tribunal de Bruxelles déclare que le gouvernement fédéral belge doit soit lever toutes ses mesures contre les coronavirus dans les 30 jours, soit encourir une amende de 5000 euros (5880 dollars) pour chaque jour où il continue de violer la loi.

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Les gens font la queue pour monter à bord d’un train à destination de la côte en raison du temps plus doux. / AP

Les gens font la queue pour monter à bord d’un train à destination de la côte en raison du temps plus doux. / AP

Le gouvernement a utilisé des décrets pour empêcher les gens de quitter le pays, fermer des usines et limiter les réunions, mais les juges estiment que la base juridique actuelle n’est pas suffisante.

Des décrets ministériels sont actuellement publiés en vertu de la loi de 2007 sur la sécurité civile, qui permet à l’État d’intervenir dans des «circonstances exceptionnelles».

Vincent Van Quickenborne, le ministre de la Justice, dit que les règles resteront et que le gouvernement fera appel.

Dans l’intervalle, les travaux se poursuivront sur une nouvelle «loi sur la pandémie» qui devrait fournir la base juridique nécessaire.

Comme la Belgique souffre d’une troisième vague de COVID-19, principalement due à une variante identifiée pour la première fois au Royaume-Uni, davantage de personnes se retrouvent en soins intensifs. En une semaine, un quart de patients de plus ont été admis dans les unités de soins intensifs par rapport aux sept jours précédents.

En réponse à cette pression supplémentaire sur les hôpitaux belges, le gouvernement leur a demandé d’augmenter leur capacité de réserve de soins intensifs de 50% à 60%. D’autres cas sont attendus avant que les nouvelles restrictions ne commencent à faire la différence.

Sur les 11 millions de personnes en Belgique, 22000 sont décédées du COVID-19.

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Source (s): AP

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Amelie Durand
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