les deux partis libéraux veulent former un gouvernement

Une femme vote à Sabareni, en Roumanie, le 6 décembre.

Les élections législatives qui ont eu lieu en Roumanie le dimanche 6 décembre n’ont pas mobilisé les foules, mais ont assuré la victoire d’une droite rajeunie et pro-européenne. Le Parti national libéral (PNL) a obtenu 25,4% des voix, mais il est derrière son principal rival, le Parti social-démocrate (PSD), qui a obtenu 30% des voix. Les libéraux se considèrent cependant comme les grands gagnants de ces élections, car ils comptent sur une alliance avec le jeune parti Union Save Romania (USR-PLUS) qui a obtenu 14,8%, pour former un gouvernement de centre-droit.

L’USR-PLUS est une petite formation politique issue des cercles associatifs qui militaient pour préserver la ville de Bucarest. Depuis son entrée dans l’arène politique en 2016, elle est devenue la troisième force politique du pays. L’USR s’est renforcé après s’être associé à un autre jeune parti en 2019, le Parti pour la liberté, l’unité et la solidarité (PLUS), dirigé par l’ancien commissaire à l’agriculture. Dacian Ciolos, chef du groupe Renew Europe au Parlement européen. «Cette élection est la preuve que l’USR-PLUS a mûri et constitue une force politique forte qui peut rivaliser avec les grands partis., a-t-il déclaré après la fermeture des bureaux de vote. Il est temps que la Roumanie soit dirigée par des personnes compétentes et responsables. « 

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Après une campagne électorale anémique sur fond d’épidémie de Covid-19, le taux de participation a à peine atteint 31,8%. La Roumanie compte plus de 513 000 personnes infectées par le SRAS-CoV-2, dont 12 320 sont décédées. Des chiffres qui ont découragé les électeurs de se rendre dans les bureaux de vote. L’épidémie a été rejointe par Saint-Nicolas, un parti que les Roumains ont passé avec leurs familles loin des bureaux de vote.

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Problèmes monétaires

Le futur gouvernement sera composé de libéraux associés au jeune parti USR-PLUS. « Le Parti social-démocrate a toujours été un obstacle à la modernisation de la Roumanie, a-t-il déclaré. Les élections législatives du 6 décembre seront la fin de ce cauchemar. Seul un gouvernement de droite disposant d’une forte majorité au parlement sera en mesure de mettre en œuvre les réformes nécessaires. « , Le président libéral Klaus Iohannis, qui nommera le futur Premier ministre, a assuré lors d’une conférence de presse le 24 novembre.

Derrière les enjeux politiques se cache le sort des fonds que l’Union européenne (UE) doit accorder à la Roumanie, qui devrait bénéficier de 80 milliards d’euros dans le cadre du plan de relance européen. Une bouffée d’air frais pour moderniser des infrastructures désuètes et digitaliser une administration en proie à la corruption. « Nous sommes sur le point de mettre en place une coalition gouvernementale ouverte à tous les pro-européens et atlantistes qui respectent le citoyenLe Premier ministre libéral, Ludovic Orban, a déclaré après l’annonce des résultats. Nous avons besoin d’un gouvernement responsable, capable d’exploiter les ressources qui seront mises à notre disposition. « 

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Briant Desroches
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