Seillans, FRANCE, 16 août (Reuters) – A Seillans, dans le sud de la France, les fontaines en pierre séculaires sont vides et les robinets des maisons continuent de couler – jusqu’à une limite quotidienne stricte – grâce aux camions-citernes, car ses sources naturelles sont à sec.
Alors que le pays, comme une grande partie de l’Europe, lutte contre la sécheresse et enregistre des températures record, les habitants du village pittoresque qui arrosaient les jardins ou remplissaient les pots, les baignoires et les piscines sans réfléchir doivent désormais faire les choses très différemment, a déclaré le maire René Hugot.
« Il y a quelques nuages de temps en temps mais pas d’eau, jamais d’eau, pas une goutte (de pluie) », dit-il en s’asseyant à côté d’une fontaine sèche.
Inscrivez-vous maintenant pour un accès GRATUIT et illimité à Reuters.com
« On désespère un peu parce que la situation ne s’améliore pas… (Alors) tout le monde a réduit sa consommation d’eau. »
Les niveaux d’utilisation de l’eau sont vérifiés chaque semaine pour s’assurer que tous les ménages de Seillans respectent une limite par personne de 150 litres (33 gallons) par jour.
Ceux qui n’ont pas de dispositif monté sur leur tuyau d’alimentation qui limite la quantité d’eau qui s’échappe et la rapidité avec laquelle elle sort, explique Eric Martel, responsable des installations du service de l’eau du secteur de Fayence dont Seillans fait partie.
Et pour que l’eau atteigne le village et quelques autres à proximité, il faut qu’elle soit acheminée depuis des zones où les débits du réseau de sources alimentant la région sont encore assez forts pour permettre son extraction.
« C’est une situation exceptionnelle », a déclaré Martel, notant qu’il y a eu très peu de pluie depuis l’automne dernier.
« Ce qui nous inquiète, c’est l’arrivée de l’hiver et du printemps. S’il ne pleut pas, nous allons nous retrouver dans une situation dramatique. »
Inscrivez-vous maintenant pour un accès GRATUIT et illimité à Reuters.com
Reportage d’Eric Gaillard; Écrit par Ingrid Melander; édité par John Stonestreet
Nos normes : Principes de confiance de Thomson Reuters.