Bruxelles exhorte les Belges en Iran à partir en raison du risque d’arrestation

Bruxelles exhorte les Belges en Iran à partir en raison du risque d’arrestation

Le gouvernement belge a demandé dimanche aux Belges en Iran de quitter le pays, embourbé dans une violente répression des manifestations nationales, en raison du risque de détentions arbitraires.

« Tous les visiteurs belges, y compris les (doubles) ressortissants, courent un risque élevé d’arrestation, de détention arbitraire et de procès inéquitable. Ce risque s’applique également aux personnes qui visitent l’Iran simplement pour le tourisme », a déclaré le gouvernement dans un communiqué.

« En cas d’arrestation ou de détention, le respect des droits fondamentaux et la sécurité des personnes ne sont pas garantis ».

Des responsables ont déclaré mercredi que l’Iran avait imposé une peine de 28 ans de prison à un travailleur humanitaire belge, déclenchant un débat déjà amer sur un traité d’échange de prisonniers au point mort.

Olivier Vandecasteele a été arrêté en février et serait détenu dans la tristement célèbre prison d’Evin à Téhéran dans des conditions que le ministre belge de la Justice Vincent Van Quickenborne a qualifiées d' »inhumaines ».

La Belgique insiste sur le fait qu’elle est innocente, étant effectivement prise en otage dans les efforts de Téhéran pour forcer la Belgique à libérer un agent iranien reconnu coupable de terrorisme.

La nouvelle de la condamnation de Vandecasteele a relancé le débat en Belgique sur un traité d’échange de prisonniers avec l’Iran.

Le gouvernement du Premier ministre Alexander De Croo l’a décrit dans le passé comme la seule option pour un transfert.

Le traité a été signé avec l’Iran plus tôt cette année, et bien qu’il ne soit pas expressément destiné à Vandecasteele, Bruxelles a confirmé qu’il serait éligible à l’échange.

Mais la semaine dernière, la Cour constitutionnelle belge a suspendu la mise en œuvre du traité en attendant une décision finale sur sa légalité dans les trois prochains mois.

Les opposants au gouvernement iranien ont contesté l’accord, qui, selon eux, était « sur mesure » pour permettre la libération d’Assadollah Assadi, un diplomate iranien condamné l’an dernier à 20 ans de prison pour fourniture d’explosifs.

Un tribunal d’Anvers a condamné Assadi pour avoir fourni des explosifs à un couple belge qui devait se rendre à Paris pour viser une réunion de l’opposition iranienne en exil.

Dimanche dernier, en Espagne, des proches et amis du supporter espagnol Santiago Sanchez, arrêté en Iran alors qu’il se rendait au Mondial, ont réclamé sa libération lors d’une manifestation devant l’ambassade de Téhéran à Madrid.

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Amelie Durand
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