Des projets en Wallonie, en Belgique, pointent vers un avenir de la biomasse comme source d’énergie

Des projets en Wallonie, en Belgique, pointent vers un avenir de la biomasse comme source d’énergie
Le coût de l’énergie est historiquement élevé en Belgique et, pour ne rien arranger, les énergies fossiles se raréfient au fur et à mesure que nous les consommons. Pour s’adapter, les agriculteurs wallons développent des alternatives plus durables et locales, selon des rapports Horaires de Bruxelles.

Une alternative aux énergies fossiles est la biométhanisation qui consiste en la dégradation de la biomasse, comme le fumier d’une ferme ou les déchets organiques d’une usine agroalimentaire. La biomasse est chauffée dans un réservoir pour devenir du biogaz composé de 60 % de méthane et de 40 % de dioxyde de carbone. Ce biogaz est ensuite purifié pour isoler le méthane comme énergie.
En termes simples, la matière organique est recyclée pour en faire une source d’énergie, comme les systèmes de chauffage et le gaz naturel comprimé (ou GNC, carburant automobile).
Les agriculteurs peuvent utiliser la matière organique produite par leur bétail pour la transformer en biométhane (gaz naturel renouvelable) pour chauffer les bâtiments agricoles ou vendre du GNC.
Le premier site wallon de biométhanisation a été ouvert en 2020 à Fleurus dans le Hainaut et produit déjà 100 000 tonnes de production chaque année.
Cette idée de « communauté énergétique » séduit aussi du côté des pouvoirs publics, comme la commune de Dour en province du Hainaut, qui espère utiliser la biomasse de ses citoyens pour produire du gaz d’ici 2024.
L’équivalent d’une tonne de déchets organiques des ménages de la commune serait transformé en un produit qui serait du gaz pour le réseau ou transformé en méthane pour les véhicules.
La Wallonie dispose d’un fort potentiel de 8,7 Tw/h en matière de biométhane et d’autres études suggèrent même que le chiffre pourrait monter jusqu’à 15 Tw/h. Cela représenterait 10% de la consommation annuelle de gaz en Belgique.
Beaucoup pensent que cette source d’énergie alternative a de l’avenir en Belgique, même si les coûts d’installation des équipements nécessaires au procédé sont élevés et nécessiteront des investisseurs, privés ou publics.

Article précédentLes actions de la société de télévision française M6 montent en flèche grâce à des offres publiques d’achat
Article suivantCertains utilisateurs de Google Photos trouvent d’anciennes photos corrompues
Amelie Durand
"Independent troublemaker. Introverted. Social media practitioner. Twitter advocate. Incurable problem solver."

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici