Le PSG n’a pas encore trouvé d’accord avec Christophe Galtier pour mettre fin à son contrat. La récente interpellation policière de l’ancien entraîneur stéphanois pourrait aussi retarder son départ du club de la capitale.
La situation est compliquée pour Christophe Galtier. L’entraîneur français négocie actuellement son départ du PSG mais peine toujours à trouver un accord avec le club de la capitale sur le montant à percevoir. Pour ne rien arranger, l’entraîneur francilien a été interpellé ces dernières heures dans l’affaire de racisme présumé le concernant lors de son passage à l’OGC Nice. Selon certaines sources, ce rebondissement devrait encore retarder son départ du PSG. Mais dans ce cas, Paris pourrait très bien trouver sa voie en baissant les indemnités de départ ou en envisageant un licenciement. Mais ce ne sera pas aussi simple selon le spécialiste Laurent Fellous.
Galtier, c’est l’affaire du PSG ?
🔴🔵 Quelles conséquences aura l’affaire Galtier sur sa fin avec le PSG ? L’avocat en droit du sport Laurent Fellous fait le point. pic.twitter.com/PCPWiiEpIM
— Après le pied RMC (@AfterRMC) 30 juin 2023
Sur l’antenneCMRl’avocat spécialisé en droit du sport a en effet indiqué à ce sujet : « Il y a plusieurs points à considérer. Du simple fait d’une garde à vue, ils ne peuvent sanctionner automatiquement Christophe Galtier tant cette mesure n’est pas liée à son travail. C’est tres important. Sur l’éventualité d’une sanction, je pense qu’un accord sera d’abord trouvé. Mais pour le licenciement c’est plus complexe. L’employeur peut licencier lorsqu’une condamnation perturbe le fonctionnement de l’entreprise. Au vu des enjeux financiers et médiatiques, ce sera un argument pour négocier un règlement inférieur. Ils s’appuieront sur cela et cela semble la solution la plus appropriée », il a notamment pointé du doigt Laurent Fellous, qui estime que Christophe Galtier, qui sera jugé en décembre prochain pour harcèlement moral et discrimination sur le fondement de l’appartenance ou de la non-appartenance, réelle ou présumée, à une ethnie, une nation, ou un particulier présumé de race ou de religion, il ne risquera finalement pas grand-chose pénalement, vu la complexité de la preuve des faits qui lui sont reprochés. Affaire à suivre.