De hauts responsables égyptiens ont discuté mercredi du barrage de la Renaissance éthiopienne avec des responsables français et ont accusé les Éthiopiens d’avoir causé l’impasse actuelle des négociations. Les pourparlers Égypte-France faisaient partie du troisième cycle de pourparlers bilatéraux réguliers sur les questions africaines au ministère des Affaires étrangères au Caire.
« Les discussions ont porté sur un certain nombre de questions d’intérêt pour les deux parties », a expliqué le ministère. « Les points de vue sur les problèmes de gestion de l’eau en Afrique ont été échangés et le point de vue égyptien sur la question des barrages de la Renaissance a été examiné, ainsi que l’impasse actuelle dans les négociations avec les Éthiopiens. » Les Égyptiens insistent sur le fait qu’il s’agit d’une priorité existentielle car le problème de l’eau du Nil affecte la vie de chacun en Égypte.
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À l’ordre du jour figuraient également les moyens de renforcer la coopération sur le continent africain à la lumière du rôle central de l’Égypte dans la préservation de la sécurité et de la stabilité de son environnement régional, ainsi que l’attention particulière que l’Égypte accorde aux besoins du continent. « La vision française des développements ultérieurs et des changements de la situation sécuritaire dans les pays du Sahel, du Sahara et de la Corne de l’Afrique a également été présentée. »
Par ailleurs, a confirmé le ministère, l’importance de la poursuite de la coopération avec l’Europe, dont la France, a été abordée pour mettre en œuvre les résultats du sommet afro-européen qui s’est tenu à Bruxelles en février dernier. « Les entretiens ont porté sur la mise en œuvre de l’initiative EU Global Gateway et des projets visant à connecter le continent. Cela comprend le projet Le Caire-Kampala, en mettant l’accent sur la nécessité que ces initiatives fassent l’objet de discussions africaines, afin que leur mise en œuvre reflète le intérêts de tous les pays africains ».
Le communiqué du ministère des Affaires étrangères conclut en soulignant l’importance de la poursuite de la coopération entre l’Egypte et la France sur le climat. L’Égypte a bien sûr accueilli la conférence COP 27 à Charm el-Cheikh en novembre dernier.
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