L’ancien médecin du Tour de France et expert antidopage Jean-Pierre de Mondenard a dit le Ouest de la France Journal quotidien que la découverte du puissant relaxant musculaire Tizanidine dans les cheveux de trois motocyclistes indique la poursuite de la médicalisation du sport et le dépassement d’une ligne rouge éthique.
Jeudi, des chercheurs français ont révélé les détails du test capillaire qu’ils ont créé pour la tizanidine dans un article publié dans Wiley Analytical Science Journal par Pascal Kintz, Laurie Gheddar et Jean-Sébastien Raul.
Les chercheurs ont expliqué que les enquêteurs français leur avaient spécifiquement demandé de créer un test capillaire pour la tizanidine, « sur la base de soupçons, car de nombreuses boîtes de tizanidine ont été trouvées dans la chambre du médecin de l’équipe ».
Le document de recherche, vu par L’actualité du cyclisme, déclare : « Au cours d’une course cycliste internationale de trois semaines en France, une division spéciale de la police de la santé publique a contrôlé toute une équipe. En plus de contrôler les chambres et les appareils et produits médicaux par la police, un médecin légiste formé a été requis de prélever des échantillons de cheveux de sept cyclistes ».
La substance n’est pas interdite par l’Agence mondiale antidopage, mais des tests peuvent indiquer une utilisation non conforme du médicament.
L’équipe de Bahrain Victorious a été fouillée par la police lors du Tour de France de cette année et des échantillons de cheveux du cycliste ont été prélevés. Le document de recherche n’identifie pas l’équipe Bahrain Victorious ni ne nomme les trois coureurs. Cependant, l’équipe a finalement publié une déclaration disant : « L’équipe Bahrain Victorious et aucun de ses coureurs n’ont été officiellement ou officieusement informés des résultats liés à la tizanidine ou à d’autres substances.
« L’équipe tient à souligner que les auteurs de l’article scientifique auquel se réfèrent toutes les allégations ont souligné sans équivoque que la tizanidine n’est pas une substance interdite dans le sport.
Bahrain Victorious a ajouté qu’il « recherchait un avis juridique sur la nature de la publication de ces informations au cours d’une enquête en cours sans que l’équipe en soit informée, ce qui a eu un impact sur la réputation de l’équipe ».
Le cyclisme professionnel a souvent recherché un avantage médico-légal pour faciliter la récupération et améliorer les performances. Cela a parfois conduit à une zone grise d’utilisation de médicaments pour améliorer les performances plutôt que de traiter la maladie.
« Le but, pour certains et on le sait bien, est de médicaliser à tout prix avec des produits indétectables et/ou autorisés », a précisé de Mondenard. Ouest de la France, admettant qu’il n’a jamais entendu parler de l’utilisation de Tizanidine dans le cyclisme.
« Cela ressort car pour le moment ce n’est pas interdit.
« Cette molécule est similaire à ce que nous savons stimuler la sécrétion d’hormones de croissance endogènes. En comparaison, on peut donc penser qu’il aura les mêmes effets.
« La tizanidine a pour effet de détendre les muscles. Et sachant que les cyclistes ont souvent ce qu’ils appellent des « douleurs aux jambes » alors cela peut aider.
«Bien sûr, dans le monde du sport, il faut encore faire plus d’études, mais même sans cela, je pense qu’il est nécessaire de renforcer les performances, et donc de les améliorer. La tizanidine dans le sport me dérange.
« Pourquoi en trouve-t-on chez les cyclistes du Tour de France, qui sont en bonne santé, alors qu’il est censé soigner des maladies comme la sclérose ? Il n’est pas destiné à soigner les sportifs mais pour les malades, alors pourquoi le prennent-ils ? point de vue éthique, une ligne rouge a été franchie ».
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